
Encore une fois, pour le 14 février, l’industrie des fleurs, et particulièrement des roses bat son plein. Mais pas pour tout le monde…
La Saint-Valentin ne cessera de diviser les romantiques et autres cyniques. Une fête mercantile ou l’occasion de célébrer son amour ? Pour les fleuristes, c’est tout simplement l’occasion de voir le chiffre d’affaires s’envoler de 60%. A FLoraHolland, aux Pays-Bas, la Bourse des Fleurs n’a pas échappé à la règle : «La semaine dernière, 160 millions de roses ont été vendues, soit le double d'une semaine normale. 100 millions de tulipes ont aussi été échangées, contre 50 à 60 millions en temps normal » a indiqué la porte-parole du centre d’échange. Mais les fleurs ne font pas l’unanimité. En Arabie Saoudite, aucune femme n’aura le plaisir de pouvoir contempler légalement son beau bouquet de roses rouges, puisque la vente en a été tout simplement interdite par la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice. Pour redonner espoirs aux amoureux transis, les marchés noirs fleurissent, à condition d’y mettre le prix : pas moins de 9€ par spécimen. En France, que les célibataires se consolent ! A défaut d’un bouquet, ils pourront cette année s’offrir pour la première fois un coffret anti-Saint-Valentin, proposé par SmartBox. Adieu les niaiseries ou la soirée kitchissime, et bonjour aux plaisirs personnels. Dégustation gastronomique, tours de piste en bolides, et tout ça, tout seul…