La Bourse de Paris oscillait autour de l'équilibre lundi en milieu d'après-midi, dans un marché en panne de catalyseur.
A 16H05 (15H05 GMT), l'indice CAC 40 cédait 3,85 points à 4.105,87 points dans un volume d'échanges de 1,9 milliard d'euros.
Après une ouverture dans le vert, le marché a viré en milieu de matinée à la baisse pénalisé par le repli de l'euro et par une déception sur la production industrielle dans la zone euro (-0,1%). Il s'est repris par la suite mais sans grande conviction se contentant de procéder à des ajustements dans un volume d'affaires limité.
Les investisseurs étaient sensibles ce lundi à un regain d'inquiétudes sur l'évolution des dettes souveraines après une émission difficile lancée par l'Italie et qui s'est soldée par une hausse des taux longs. Les tergiversations sur la nomination du prochain président de la BCE créent également de l'incertitude.
L'ouverture stable à Wall Street n'a pas permis de redonner du tonus au marché parisien qui attend maintenant de nombreuses statistiques macroéconomiques qui doivent être dévoilées dans le courant de la semaine, pour trouver une direction.
Après une matinée plutôt mal orientée, le titre Thales prenait de la hauteur dans l'après-midi pour s'inscrire parmi les plus fortes hausses de la cote (+5,39% à 27,75 euros).
En forte hausse Alcatel-Lucent (+5,23% à 3,56 euros) toujours dopée par ses résultats satisfaisants publiés la semaine dernière.
Eiffage gagnait 1,14% à 38,5 euros. Le groupe a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 13,33 milliards d'euros, en hausse de 0,7% sur un an, mais avec un carnet de commandes en augmentation de 8,7%.
Du côté des baisses on note AXA, victime de prises de bénéfices (-1,69% à 15,38 euros), Pernod Ricard (-1,33% à 69,78 euros).
Les valeurs automobiles cédaient également du terrain Peugeot (-1% à 29,83 euros) et Renault (-0,88% à 46,16 euros).