Les marchés européens sont attendus en repli ce matin alors que la bourse de Tokyo est fermée aujourd'hui pour cause de jour férié au Japon. Hier soir, les places européennes ont effacé l'essentiel de leurs pertes en toute fin de séance sur fond d'espoir d'un départ de Hosni Moubarak du pouvoir en Egypte, qui aurait pu permettre un règlement de la situation dans le pays. Cependant, le président a délégué ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane, mais n'a pas évoqué sa propre démission, provoquant la colère des manifestants.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'une bougie blanche à très longue mèche basse invalidant le biseau ascendant. Les cours du CAC 40 ont encore fait preuve de force et la figure de retournement est repoussée. Un support à 4049 points est maintenant formé : associé à la bonne tenue des marchés américains, et notamment du nasdaq COMPOSITE, ces éléments militent en faveur d'une nouvelle jambe de hausse au-delà de 4112 points. Le bureau DayByDay prend un biais neutre et surveille tout signe de force.
Les valeurs à suivre
ASSYSTEM
Assystem a annoncé que son résultat opérationnel courant 2010 serait supérieur aux prévisions précédentes et devrait s'établir entre 43 et 45 millions d'euros. Le groupe d'ingénierie et de conseil en innovation a fait cette annonce à l'occasion de la publication d'un chiffre d'affaires annuel de 636,5 millions d'euros, en progression de 4,7% en organique, dont +7,1% au second semestre. Assystem a souligné la forte croissance à l'international en 2010 : +12,7%.
GENERALE DE SANTE
Générale de Santé a réalisé un résultat net part du groupe de 35 millions d'euros en 2010 contre 42,4 millions d'euros en 2009. Le résultat opérationnel courant du groupe de soins et de services à la santé a reculé de 6% à 109,1 millions d'euros. Hors l'impact de la réforme de la taxe professionnelle, la marge d'exploitation a « baissé fortement » entre 2009 et 2010 (de 5,7% à 4,5%) « du fait d'une politique tarifaire restrictive qui n'a pas permis au groupe de compenser l'inflation de ses coûts d'exploitation et ce, malgré la poursuite des efforts de maîtrise des charges ».
GFI INFORMATIQUE
GFI Informatique a réalisé un chiffre d'affaires 2010 de 657,9 millions d'euros, en recul de 0,9%. Le chiffre d'affaires a reculé de 4% quatrième trimestre à 169 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a reculé de 3,2% en France et de 6,1% à l'international. Pour le troisième trimestre consécutif, le chiffre d'affaires à périmètre constant a progressé en France, il est ressorti à +2,0%. Cette confirmation du retour à la croissance de l'activité permet au groupe de constater, sur l'exercice 2010, une hausse globale de +1,1% en France.
VALLOUREC
Vallourec, leader mondial des solutions tubulaires premium, a signé une ligne de crédit renouvelable multi-devises d'un montant de 1 milliard d'euros à échéance février 2016. Cette ligne de crédit sera disponible pour les besoins de financement généraux du Groupe. Elle servira au refinancement partiel des lignes de crédit existantes venant à échéance en mars 2012 et avril 2013, et permettra de conforter la flexibilité financière de Vallourec et d'allonger la maturité de ses ressources.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Balance des paiements pour le mois de décembre / FRANCE
14h30
Commerce extérieur pour le mois de décembre / ETATS-UNIS
15h55
Indice (définitif) de confiance des consommateurs de l'université du Michigan pour janvier / ETATS-UNISUne demi-heure avant l'ouverture, l'euro cote 1,3568 face au dollar américain.
Hier à Paris
Les marchés européens ont terminé la séance autour du point d'équilibre après avoir passé la majeure partie de la journée en territoire nettement négatif. Certains analystes expliquent le revirement de la fin de séance par des informations selon lesquelles Hosni Moubarak pourrait quitter le pouvoir dès ce soir en Egypte. L'indice CAC 40 a également été soutenu par le bond de 18,50% d'Alcatel-Lucent. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont terminé respectivement en hausse de 0,11% à 4 095,14 points et en baisse de 0,17% à 2 431,60 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont clôturé autour de l'équilibre mercredi, marquant une pause après plusieurs séances de hausse qui ont porté les principaux indices à leurs plus hauts de plus de deux ans. Ben Bernanke a répété que le taux de chômage était trop élevé aux Etats-Unis et que le rythme des nouvelles embauches demeurait inquiétant, incitant les investisseurs à la prudence. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont clôturé respectivement en hausse de 0,06% à 12 239,89 points et en baisse de 0,29% à 2 789,07 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
ism (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.