La Bourse de Paris était en hausse mardi dans les premiers échanges (+0,71%) de bons résultats d'entreprises et de bons indicateurs outre-Atlantique aidant les investisseurs à surmonter leurs craintes sur l'Egypte.
A 09H15 (08H15 GMT), l'indice vedette prenait 28,37 points. Lundi soir, le marché parisien avait terminé sur une note stable (+0,08%).
"Rien ne peut affecter le moral des investisseurs", résume l'économiste Christian Parisot de chez Aurel.
Les cours du pétrole ont pourtant dépassé lundi à Londres les 100 dollars le baril, un seuil qui n'avait plus été franchi depuis plus de deux ans.
Cette hausse devrait se poursuivre à court terme, font valoir des analystes, alors que l'Egypte se prépare ce mardi à la tenue de marches géantes contre le président Hosni Moubarak. Le pays, qui n'est pas un gros producteur de pétrole, abrite le canal de Suez, qui voit passer chaque jour 1 million de barils, depuis le Golfe jusqu'à la Méditerranée.
Toutefois, "il n'y aura pas de pénurie", estime M. Parisot qui souligne que "les larges capacités de production non-utilisés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourraient être mises en exploitation en cas de crise".
Du côté des valeurs, le secteur bancaire se portait bien alors que les mesures d'interdiction des ventes à découvert de valeurs financières, décidées en 2008 après la faillite de Lehman Brothers, sont levées ce mardi. Société Générale s'adjugeait 1,19% à 47,79 euros, BNP Paribas 0,97% à 55,13 euros et Crédit Agricole 0,79% à 10,87 euros.
Total (+1,26% à 43,25 euros) et le secteur parapétrolier profitaient de la hausse du prix du baril.
EDF était la lanterne rouge du CAC 40. Le groupe risque d'être contraint de vendre son énergie nucléaire à ses concurrents entre 37 et 39 euros, soit un prix nettement inférieur à ce qu'il souhaite, selon Les Echos.