Les futures sur indices prédisent une ouverture légèrement dans le vert des marchés européens ce mercredi, dans le sillage de Wall Street. Les investisseurs semblent rassurés des résultats meilleurs que prévu des groupes technologiques américains IBM et Apple, bien que les problèmes de santé du PDG de ce dernier, Steve Jobs, inquiètent le marché. Aujourd'hui, les investisseurs attendent à 11h les comptes courants pour novembre en zone euro, et à 14h30, les mises en chantier et permis de construire au mois de décembre aux Etats-Unis.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'un nouveau sommet à l'aide d'une bougie blanche montrant la force du mouvement sous jacent. 3967 points fait maintenant office de support court terme de la dynamique et rien ne semble pouvoir arrêter la tendance. Elle devrait donc se prolonger en direction de 4038 voire vers les sommets à 4089 points. Le bureau d'études DayByDay profitera de tout repli pour reprendre un avis positif.
Les valeurs à suivre
AUFEMININ.COM
Auféminin.com a publié un chiffre d'affaires de 40,487 millions d'euros au titre de l'exercice 2010, en hausse de 41%. Sur le seul quatrième trimestre, les ventes ont progressé de 44% à 12,843 millions d'euros. « Ce dynamisme reflète la poursuite du développement rapide du groupe à la fois en France (+32%) et à l'international (+54%) où auFeminin.com réalise aujourd'hui 43% de son activité », explique le groupe dans un communiqué. La publicité a généré 31,3 millions de chiffre d'affaires en 2010, soit 40% de plus qu'en 2009.
CASINO
Casino (+ 2,2,22% à 72,70 euros) a enregistré mardi l'une des plus fortes hausses de l'indice sbf 120 grâce à une performance commerciale meilleure que prévu au quatrième trimestre. Cette période a été marquée par l'accélération de la croissance à l'international et par le rebond de l'activité en France. Selon les analystes, le distributeur récolte les fruits des actions entreprises pour améliorer son image en termes de prix auprès des consommateurs pour ses enseignes, Leader Price et Géant.
HOLOGRAM INDUSTRIES
Le chiffre d'affaires de Hologram Industries a progressé de 13% en 2010 à 32 millions d'euros, annonce le groupe dans un communiqué. Sur le seul quatrième trimestre, les ventes ont cr- de 14% à 8,5 millions d'euros. Les facturations de fin d'année ont néanmoins été affectées par un report de livraison, sur le mois de janvier, supérieur à 1 million d'euros, observe la direction. La part des affaires nouvelles s'élève à 3,0 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice contre 1,8 million d'euros à fin septembre 2010.
TECHNIP
Technip, associé aux sociétés Nénuphar, Converteam et EDF Energies nouvelles, lance le projet Vertiwind, dont l'objectif est de concevoir, fabriquer, installer et tester un prototype préindustriel d'éolienne offshore flottante à axe vertical. Les partenaires du projet sont Seal Engineering, ISITV, IFP Energies nouvelles, Arts et Métiers, Bureau Veritas, Oceanide. Technip est responsable de l'ingénierie du flotteur, de son ancrage, du câble dynamique de connexion électrique, de l'intégration de la turbine ainsi que l'installation de l'ensemble sur site.
Les chiffres macroéconomiques
11h00
Comptes courants pour novembre / ZONE EURO
14h30
mises en chantier et permis de construire pour décembre/ ETATS-UNISUne demi-heure avant l'ouverture, l'euro cote 1,3472 face au dollar américain.
Hier à Paris
Les marchés actions européens sont parvenus à aligner leur sixième journée de hausse sur sept séances malgré les résultats décevants de Citigroup. Les investisseurs parient sur la rémission de la crise de la dette souveraine alors que Paris et Berlin semblent sur la voie d'un accord autour d'un renforcement du fonds européen de stabilisation financière. Par ailleurs, le bond de l'indice de confiance allemand Zew a été bien accueilli. Le Cac 40 a gagné 0,92% à 4012,68 points après avoir franchi le seuil psychologique des 4.000 points pour la première fois depuis le 26 avril dernier.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont fini en hausse malgré les résultats inférieurs aux attentes du troisième groupe bancaire américain, Citigroup, et la baisse d'Apple. La performance décevante de Citigroup a pesé sur le secteur financier. Si Apple a terminé dans le rouge après l'annonce du congé maladie de son patron et fondateur Steve Jobs, l'action a cependant réduit ses pertes en seconde partie de séance. L'indice Dow Jones a clôturé sur un gain de 0,43% à 11 837,93 points tandis que le nasdaq composite a progressé de 0,38% à 2765,85 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.