Les marchés européens devraient ouvrir sur note légèrement positive, toujours soutenus par les bonnes nouvelles économiques en provenance des Etats-Unis (créations d'emplois dans le secteur privé et activité soutenue dans les services). Les marchés asiatiques sont en légère hausse ce matin. Sur le plan économique, les investisseurs attendent les ventes au détail de la zone euro à 11 heures. L'action EADS sera à surveiller après l'annonce d'une commande de 8 A380 par un nouveau client, Asiana Airlines.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'un nouveau doji avec une très longue mèche basse sur le support à 3856 points, le tout dans un volume correct. Cette bougie montre que les supports sont toujours défendus par les acheteurs et que le trend est donc toujours ascendant. Le nouveau sommet sur le DOW JONES a fortement contribué à ce mouvement. Le bureau d'études DayByDay conserve son biais haussier en direction des résistances à 3962 puis 3994 points.
Les valeurs à suivre
MAUREL & PROM
La production opérée (huile et condensat) de Maurel & Prom au Nigéria a oscillé entre 15 000 b/j et 30 000 b/j (dont 20,25% revient à Maurel & Prom) au cours du 4ème trimestre 2010. Cette fluctuation est due aux problèmes techniques liés à la remise en route, après 15 mois d'arrêt, de la production des champs, indique le groupe dans un communiqué. Deux enlèvements ont eu lieu au cours du 4ème trimestre 2010 pour un total de 1,1 million de barils en part SEPLAT (dont 45% reviennent à Maurel & Prom).
PUBLICIS
Publicis (- 3,16% à 38,35 euros) a affiché hier la plus forte baisse de l'indice CAC 40, éprouvé par la dégradation de la recommandation de RBS d'Acheter à Conserver. L'objectif de cours a été réduit de 43 euros à 39 euros. Le bureau d'études a pris cette décision dans le cadre d'une étude sur le secteur des médias dans laquelle il a aussi abaissé la recommandation du concurrent du groupe français, WPP, d'Acheter à Conserver. Le broker a justifié ces dégradations par la forte surperformance de ces valeurs.
RIBER
Riber a annoncé la signature d'un contrat de cellules d'effusion OLED, portant sur plusieurs millions d'euros. « Le renforcement des ventes auprès d'un client existant démontre la capacité de Riber à industrialiser ses solutions destinées à la fabrication d'écrans OLED et confirme la réussite de sa stratégie de diversification », a souligné l'équipementier pour le secteur des semi-conducteurs. Ce dernier ajoute que cette commande en provenance d'Asie concerne la fourniture de cellules d'effusion adaptées à la fabrication de structures OLED sur des écrans de smartphones.
VIVALIS
Vivalis, société biopharmaceutique, annonce l'initiation du deuxième programme de découverte d'anticorps monoclonal humain dans le cadre de l'accord signé avec Sanofi Pasteur, la division vaccin du groupe Sanofi-Aventis, pour la découverte et le développement d'anticorps monoclonaux entièrement humains contre plusieurs cibles dans le domaine anti-infectieux annoncé le 8 juin 2010.
Les chiffres macroéconomiques
Les investisseurs attendent les ventes au détail en novembre, le climat des affaires et le sentiment économique pour la zone euro en décembre à 11 heures. Les commandes à l'industrie en novembre en Allemagne son attendues à 12 heures.
Aux Etats-Unis, comme tous les jeudis, les inscriptions hebdomadaires au chômage seront publiées à 14h30.
Ce matin, l'euro cote 1,3151 face au billet vert.
Hier à Paris
Les investisseurs européens ont décidé de marquer une pause aujourd'hui après deux journées consécutives de franche hausse. La publication de deux chiffres meilleurs que prévu aux Etats-Unis a toutefois permis à l'indice CAC 40 de limiter ses pertes et à l'Eurotop 100 de repasser en territoire positif. L'enquête ADP a ainsi notamment montré que les créations d'emploi ont été beaucoup plus nombreuses que prévu au mois de décembre. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont clôturé respectivement en baisse de 0,29% à 3 904,61 points et en hausse de 0,16% à 2 370,81 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont fini en hausse, de nouvelles statistiques ont confirmé l'accélération de la croissance aux Etats-Unis. Selon l'enquête de décembre d'ADP, le secteur privé a créé 297 000 emplois, soit bien plus qu'attendu. Par ailleurs, le très important secteur des services a vu son rythme de croissance s'accélérer au cours de la même période, l'indice ISM touchant un plus haut de 4 ans à 57,1. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,27% à 11 722,89 points et le nasdaq composite de 0,78% à 2702,20 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ism (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.