La Bourse de Paris a terminé lundi en hausse de 0,46%, dans un marché résistant à la baisse des valeurs bancaires mais dominé par des éléments techniques en l'absence de statistiques.
L'indice vedette a avancé de 17,73 points à 3.885,08 points dans un volume d'échanges mince de 2,440 milliards d'euros.
Malgré une baisse de l'activité à l'approche des fêtes de fin d'année, le marché parisien a été à la hausse pendant la séance avant de légèrement ralentir la cadence en fin de séance.
Pour Frédéric Rozier, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion Privée, "le marché est très technique et dominé par des opérations de +window dressing+", qui consistent à embellir les états financiers en prenant en compte ou retardant la comptabilisation de certaines charges ou produits.
Cette activité, courante en fin d'année, favorise la progression des marchés et pourrait permettre, dans le cas de la Bourse de Paris, d'aller "tester les plus hauts de l'année", selon le gérant. Le CAC 40 se rapproche de l'équilibre depuis le début d'année et ne perd plus que 1,30%.
La fermeté du marché parisien est d'autant plus notable que les valeurs bancaires ont une nouvelle fois été à la baisse, alors que l'agence de notation Moody's a abaissé lundi la note des principales banques irlandaises et a également menacé les établissements espagnols.
"L'oeil du cyclone est toujours sur la sphère financière", a estimé M. Rozier, même si le marché "a tendance à absorber les mauvaises nouvelles".
Sur le front des valeurs, Crédit Agricole a enregistré une des plus fortes baisses du CAC 40 (-2,08% à 9,88 euros) après un avertissement sur le quatrième trimestre, lié à sa participation dans la banque italienne Intesa Sanpaolo.