La Bourse de Paris devrait ouvrir à l'équilibre lundi alors que la journée s'annonce calme et puisqu'aucun indicateur majeur n'est attendu c'est de nouveau la crise des dettes souveraines en zone euro qui sera la préoccupation majeure des investisseurs.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,05%. Vendredi, l'indice vedette avait perdu 0,54% tandis qu'à New York, le Dow Jones a perdu 0,06% et le Nasdaq a gagné 0,21%.
Alors que les investisseurs s'inquiètent toujours d'une possible contagion de la crise en zone euro notamment à l'Espagne et au Portugal, les dirigeants de l'Union européenne ont mis sur les rails un mécanisme d'entraide financière permanent dans l'espoir qu'il permettra aux pays de l'Union monétaire d'affronter les tempêtes éventuelles à venir.
Mis en place lors du sommet à Bruxelles jeudi et vendredi, il s'agit d'une innovation importante, qui aurait été impensable il y a quelques années encore.
Les dirigeants européens espèrent ainsi rassurer les marchés sur la capacité de réaction de la zone euro, alors que l'Espagne ou le Portugal apparaissent désormais vulnérables.
Pour la première fois, banques et fonds privés détenteurs de dette publique pourront contribuer au sauvetage d'un pays en faillite, au cas par cas.
VALEURS A SUIVRE:
CREDIT AGRICOLE va devoir enregistrer une perte sur sa participation dans la banque italienne Intesa Sanpaolo qui va amputer son résultat de 1,25 milliard d'euros au quatrième trimestre et pourrait le faire passer dans le rouge.
ARCELORMITTAL a relevé le prix proposé aux actionnaires du producteur canadien de minerai de fer Baffinland Iron Mines, à 1,25 dollar canadien par action, sans aller jusqu'à s'aligner l'offre concurrente de Nunavut Iron Ore.
SANOFI-AVENTIS a signé avec Avila Therapeutics une alliance dans la recherche de médicaments "covalents" pour le traitement de différents types de cancer, a-t-il annoncé lundi.
INGENICO: le fabricant français de terminaux de paiements a indiqué que l'offre de rachat qui lui avait été soumise la semaine dernière était subordonnée à un certain nombre de conditions qui la rendaient inacceptable "au stade actuel des discussions".