La Bourse de Paris est attendue stable mardi à l'ouverture, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 gagnant marginalement 0,09% une trentaine de minutes avant le début des transactions.
Depuis le début du mois de décembre, la Bourse de Paris a gagné près de 8%, se conformant ainsi à la tradition qui veut que chaque fin d'année le marché progresse nettement.
Hormis des prises de bénéfices qui pourraient peser sur l'indice, les investisseurs devraient commencer la journée satisfaits par l'adoption au Sénat américain de la prolongation des allégements fiscaux adoptés en 2001 et 2003. Mesure de nature à doper la consommation outre-Atlantique.
Mardi plusieurs indicateurs vont retenir l'attention. Tout d'abord en zone euro sera publiée la production industrielle pour octobre à 11H (10H00GMT) ainsi que le très attendu baromètre ZEW sur les confiance des milieux financiers allemand.
Outre-Atlantique seront dévoilés de nombreux indices dont celui sur les ventes de détail sur novembre à 14H30 (13H30GMT) et l'évolution des prix à la production sur novembre à la même heure. La réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale commence mardi mais les interrogations sont moindres que lors de la précédente réunion: la Fed devrait décider de maintenir le cap de sa politique monétaire en gardant son taux directeur quasi nul comme depuis deux ans et en continuant de créer de la monnaie en masse pour soutenir l'activité.
VALEURS A SUIVRE
SANOFI-AVENTIS, prolonge son OPA sur Genzyme jusqu'au 21 janvier 2011, à un prix identique à celui de l'offre expirée vendredi, même si elle n'a acquis que 0,9% des actions de la société américaine.
ORPEA, l'émission d'obligations convertibles en actions (Oceane) a été portée à un montant de près de 180 millions d'euros en raison de son succès, contre un montant d'environ 157 millions auparavant.
AXA, Fitch a relevé la perspective de l'assureur de "négative" à "stable", une décision motivée par l'amélioration de la solidité financière et celle de la rentabilité du groupe depuis deux ans.
MEETIC, Marc Simoncini son fondateur a renoncé pour l'instant à vendre ses parts dans le numéro un européen des sites de rencontres, en raison d'offres jugées insuffisantes, a-t-il déclaré dans une interview aux Echos mardi.