La Bourse de Paris a terminé vendredi en baisse de 0,85%, de nouveau affaiblie par les craintes relatives aux dettes souveraines européennes, en particulier celles du Portugal et de l'Espagne.
L'indice vedette a perdu 31,77 points à 3.728,65 points dans un volume d'échanges de 3,168 milliards d'euros, alors que Wall Street n'est ouvert que pour une demi-séance et fermera ses portes à 19H00, heure de Paris.
La séance a une nouvelle fois été marquée par les inquiétudes sur les pays fragiles de la zone euro, mais l'attention s'est détournée de l'Irlande dont la finalisation du plan d'aide financier devrait intervenir dès dimanche.
La situation du Portugal qui a vu son budget 2011 approuvé par son parlement a été au centre de l'attention, des informations de presse indiquant que la Banque centrale européenne (BCE) et certains pays poussent Lisbonne à demander de l'aide, et ce, très rapidement.
Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a démenti ces propos, mais "certains investisseurs attendent que quelque chose sorte ce week-end", comme par un exemple un plan de sauvegarde pour le Portugal, confirme Yves Marçais, vendeur d'actions de Global Equities.
Ces incertitudes ont pesé sur l'euro et sur les valeurs bancaires, même si l'ouverture de Wall Street a un peu limité la casse.
BNP Paribas a perdu 2,17% à 48,73 euros, Société Générale 0,94% à 38,41 euros et Crédit Agricole 0,98% à 10,06 euros.