La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse vendredi matin et donc mettre un terme au rebond entamé mercredi, dans une séance qui s'annonce de nouveau calme en l'absence d'indicateurs macroéconomiques majeurs.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,78%.
La veille, l'indice vedette de la place de Paris a progressé de 0,34% lors d'une séance sans éclat alors que la Bourse de New York était fermée en raison des fêtes de Thanksgiving.
Les investisseurs ont repris leur souffle lors des deux dernières séances mais restent inquiets pour l'évolution de la situation en Irlande et pour celle des autres pays fragiles de la zone euro, notamment le Portugal et l'Espagne.
Constatant que l'annonce du plan d'aide à l'Irlande n'a pas ramené sérénité sur les marchés, les responsables politiques multiplient les déclarations rassurantes. Mais sans grande réussite pour l'instant, puisque jeudi les taux irlandais ont battu de nouveaux records. Ils ont grimpé au-dessus de 9%, une première depuis l'entrée du pays dans la zone euro.
Jeudi soir, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont déclaré dans un communiqué être "impressionnés par le programme de redressement des finances publiques présenté par le gouvernement irlandais".
Ils ont par ailleurs souhaité un accord rapide dans les négociations sur la mise en place d'un plan d'aide financier de l'UE et du FMI à l'Irlande.
VALEURS A SUIVRE:
SANOFI-AVENTIS: le patron de Genzyme Henri Termeer s'est dit ouvert à la solution des certificats de valeur garantie, qui permettrait aux actionnaires de sa société de recevoir sous condition un complément de prix, améliorant l'offre de 18,5 milliards de dollars lancée par Sanofi-Aventis.
EIFFAGE: Pierre Berger, patron de Vinci Construction et Grands Projets et Olivier Barbaroux de Dalkia seraient les deux favoris pour la succession de son président historique Jean-François Roverato.
SOCIETE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, BNP PARIBAS: le secteur bancaire est toujours pris dans la tourmente de la crise irlandaise.
NEXANS: les analystes de Goldman Sachs ont débuté le suivi du titre à "acheter".