La Bourse de Paris devrait ouvrir sur une note stable jeudi, dans un marché toujours dominé par la crise irlandaise, mais qui devrait être plus calme avec la fermeture des places américaines pour Thanksgiving et encouragé par la bonne performance de Wall Street mercredi.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 était stable (+0,04%).
"La bonne orientation des Bourses asiatiques ce matin et la clôture en hausse de Wall Street mercredi soir vont permettre de rassurer les investisseurs en Europe", a souligné le courtier IG Market.
"Mais il reste encore des risques significatifs qui vont peser sur les marchés", a-t-il prévenu faisant référence à la crise irlandaise et aux risques de contagion à d'autres pays de la zone euro.
Jeudi matin, l'euro était d'ailleurs toujours sous la pression s'inscrivant juste au dessus du seuil de 1,33 dollar.
Mercredi, le marché parisien avait enregistré un léger rebond (+0,62%) alors que les marchés obligataires étaient sous forte pression.
Les places asiatiques étaient bien orientées ce jeudi matin avec le nikkei en hausse de 0,50% à la clôture.
Mercredi soir, Wall Street a terminé sur une progression grâce à des indicateurs macroéconomiques encourageants.
Aucun indicateur majeur n'est attendu ce jeudi.
VALEURS A SUIVRE
AREVA envisage de s'introduire en Bourse pour parvenir à lever des fonds, si l'augmentation de son capital en cours de négociation n'aboutissait pas, affirment les Echos.
TRIGANO a renoué avec les bénéfices sur son exercice décalé 2009/2010 et table sur "une amélioration notable" de ses résultats en 2011. Sur son exercice annuel clos fin août, le bénéfice net a été de 15,2 millions d'euros, contre une perte nette de 15,9 millions sur l'année précédente.
NEXITY a réduit son capital social de 4,5%, en annulant les actions acquises pendant l'été sur le marché, ce qui devrait avoir un impact positif sur son résultat par action.
NEXANS renonce à déposer une offre sur le néerlandais Draka qui fait l'objet de deux propositions plus élevées.
EDF, le projet de loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome) a été adopté. Il supprime notamment le tarif réglementé pour les entreprises. Des hausses de prix d'electricité sont à craindre selon des associations de consommateurs.