La Bourse de Paris s'orientait dans le rouge jeudi en milieu d'après-midi (-0,24%) dans un marché toujours dominé par les inquiétudes sur une contagion de la crise irlandaise mais sans grand entrain en raison de la fermeture de Wall Street.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette était en recul de 10,19 points à 3.737,51 points dans un volume d'échanges limité de 1,3 milliard d'euros.
Le marché parisien est sans grande direction, pris en tenaille entre des indicateurs macroéconomiques encourageants mercredi et les craintes d'une contagion de la crise irlandaise à d'autres pays fragiles de la zone euro.
Les propos de la chancelière allemande Angela Merkel déclarant avoir "plus confiance qu'au printemps" (pendant la crise grecque, ndlr) en la stabilité de la zone euro, ont eu finalement peu d'effet sur les marchés.
Sur le front des obligations, la situation restait tendue avec une poursuite de la remontée des taux irlandais, espagnols et portugais notamment.
Les banques faisaient partie des valeurs du CAC 40 les plus chahutées, affectées à la fois par la crise en Irlande et par la décision de la Commission européenne de recourir à de nouveaux tests de résistance "courant 2011". La nervosité sur ce secteur s'est aussi accentuée avec les déclarations d'experts internationaux estimant que le secteur bancaire irlandais avait un besoin urgent de 10 milliards d'euros pour éviter un écroulement.
Société Générale perdait 1,74% à 38,12 euros, BNP Paribas 1,64% à 49,09 euros et Crédit Agricole 1,57% à 10,03 euros. Seule Natixis était en nette hausse (+3,49% à 3,70 euros).
En recul également, Rhodia (-1,83% à 21,34 euros) et Alstom (-1,49% à 32,01 euros).
Dans le vert, ArcelorMittal (+2% à 24,22 euros) et Accor (+1,57% à 33,38 euros).