La Bourse de Paris évoluait à l'équilibre lundi en fin de matinée, le CAC 40 gagnant seulement 0,06% après une ouverture en nette hausse liée à la décision de l'Europe et du Fonds monétaire international (FMI) d'aider l'Irlande.
A 12H32 (11H32 GMT), l'indice vedette avançait de 2,49 points à 3.862,65 points dans un volume d'échanges de 928 millions d'euros.
Le marché parisien a salué en début de séance la décision de l'Irlande de demander de l'aide pour réduire son déficit public et le fait que l'Union européenne et le FMI aient répondu à l'appel dès dimanche soir.
Les autorités européennes et le FMI ont pris cette décision afin de rassurer les marchés, inquiets de l'endettement de Dublin qui, en renflouant ses banques, a fait grimper son déficit public à 32% du PIB en 2010.
Si les marchés ont d'abord réagi positivement, l'effet s'est estompé rapidement alors que les investisseurs jugeaient que le plan d'aide à Dublin est une mesure sur le court terme.
Sur le front des valeurs, les automobiles étaient à la fête: Renault (+2,46% à 44,22 euros) et Peugeot (+1,46% à 31,53 euros) restaient en tête du CAC 40.
Schneider Electric continuait de progresser après une semaine solide (+0,72% à 111,80 euros) et a atteint un nouveau prix record, à 113,75 euros.
En revanche, les bancaires repartaient à la baisse, une fois digérées les annonces sur l'Irlande: Société Générale perdait 0,94% à 41,44 euros et Crédit Agricole 0,41% à 10,94 euros.
Alcatel-Lucent était affaibli par des rumeurs d'augmentation de capital, selon des informations rapportées par l'agence de presse DowJones Newswires. Le titre affichait la plus forte baisse du CAC 40 (-2,23% à 2,10 euros) à la suite d'une note de Credit Suisse la semaine passée, affirmant que le groupe devrait avoir besoin de procéder à une levée de fonds.
EADS (-2,10% à 16,95 euros) était affecté par le rebond de l'euro et le report de la décision sur les avions ravitailleurs du Pentagone américain.
ArcelorMittal cédait 1,12% à 24,62 euros après un abaissement de recommandation par les analystes d'UBS. Ils sont passés d'"acheter" à "neutre".
Hors CAC 40, Steria gagnait 2,35% à 19,35 euros après avoir remporté un contrat avec les forces armées norvégiennes pour un montant estimé à 49 millions d'euros. Il bénéficiait en outre d'une note de Credit Suisse qui a entamé son suivi à "surperformer", selon des sources de marché.
Enfin, Nexans progressait de 2,35% à 53,40 euros, après que le néerlandais Draka a rejeté l'offre publique d'achat du français. Le rapprochement entre les deux groupes était jugé non stratégique par le marché.