La Bourse de Paris a terminé vendredi en légère baisse, le CAC 40 cédant 0,20%, après son bond de la veille et la mesure prise par la Chine pour freiner son inflation.
L'indice parisien a reculé de 7,81 points à 3.860,16 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 2,971 milliards d'euros.
Francfort a gagné 0,17% tandis que Londres a reculé de 0,62%. L'Eurostoxx 50 a pour sa part cédé 0,33%.
A l'équilibre en début de séance, le marché parisien est reparti à la baisse à la mi-journée, après l'annonce de la banque centrale chinoise, qui a relevé à 18% le taux de réserves obligatoires des banques, une décision censée lutter notamment contre l'inflation.
Bien qu'attendue depuis le début de la semaine, cette mesure a refroidi temporairement le moral des investisseurs qui craignent de voir la croissance chinoise ralentir et la croissance mondiale pénalisée.
D'autres mesures pourraient suivre comme un contrôle des prix sur les produits de première nécessité, ceux nécessaires à la production et l'énergie.
Cette annonce a d'autant plus pesé que le marché parisien a été très calme en l'absence d'indicateur ou de publication d'entreprises.
Toutefois, "il n'y a pas de panique vis-à-vis de la Chine", relativise Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse, arguant que les volumes échangés sur le CAC 40 sont restés très faibles.
En outre, la séance a été dominée par plusieurs aspects techniques: une correction du marché après avoir gagné près de 2% jeudi et les "trois sorcières", cet événement boursier qui correspond à l'expiration de contrats et d'options à terme, ce qui favorise la volatilité sur les marchés.
Les bancaires se sont repliées comme Société Générale (-2,29% à 41,84 euros), Crédit Agricole (-1,17% à 10,99 euros) et BNP Paribas (-0,67% à 53,28 euros). Natixis a de son côté perdu 1,30% à 3,79 euros.
Veolia Environnement (+1,63% à 22,47 euros) et Schneider Electric (+1,55% à 111 euros) ont terminé en tête du CAC 40. Le titre du groupe industriel français a même atteint son plafond, à 111 euros.
Vivendi a avancé de 0,93% à 20,56 euros. Le groupe espère racheter la participation de 44% que détient Vodafone dans l'opérateur SFR l'année prochaine a indiqué son président, Jean-Bernard Lévy.