La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre vendredi en début de matinée (-0,09%), marquant une pause après son rebond de la veille, dans un marché prudent qui attend la conclusion des négociations sur l'Irlande.
A 09H35 (08H35 GMT) l'indice vedette s'inscrivait à 3.864,73 points, cédant 3,67 points par rapport à la clôture de jeudi.
"De manière générale on assiste à un léger regain de confiance", note le courtier Aurel. Il cite les bonnes chances d'arriver à un accord avec le gouvernement irlandais pour qu'il accepte une aide afin de renflouer ses banques et le bon accueil réservé au retour de General Motors en Bourse.
En toile de fond restent néanmoins les inquiétudes sur la situation en Chine et les craintes d'un essoufflement de la croissance de ce pays, considéré comme le moteur de l'économie mondiale. Par ailleurs tant que la situation sur les banques irlandaises ne sera pas réglée, le marché restera prudent.
Vendredi est également la journée des "trois sorcières" avec l'expiration de contrats et d'options à terme qui vont perturber le marché en créant de nombreux ajustements techniques.
Sur le front des valeurs, Safran s'inscrivait parmi les plus fortes hausses (+3,98% à 23,54 euros) après la décision du groupe de renoncer à lancer une OPA sur Zodiac, ce dernier étant en revanche nettement pénalisé (-6,38% à 48,56 euros). La banque UBS vient de dégrader sa recommandation sur ce titre et conseille de "réduire" cette valeur des portefeuilles alors qu'avant elle était considérée comme "neutre".
Ipsen était bien orienté (+0,45% à 24,30 euros) après avoir décidé de renforcer son partenariat avec l'américain Inspiration Biopharmaceuticals, pour l'aider à financer les études de phases III d'un traitement de l'hémophilie.
Des prises de bénéfices affectaient l'ensemble du secteur bancaire dont la Société Générale (-0,65% à 42,54 euros) et Crédit Agricole (-0,78% à 11,04 euros).
Lafarge progressait très modestement de 0,15% à 44,84 euros après avoir levé 1 milliard d'euros sur le marché obligataire pour refinancer une partie de sa dette existante.