La Bourse de Paris effaçait une partie de ses pertes vendredi en fin de matinée, le CAC 40 ne perdant plus que 1,11% contre plus de 2% en début de séance, profitant d'un rebond des valeurs bancaires.
A 12H21 (11H21 GMT), l'indice parisien reculait de 43,19 points à 3.824,16 points dans un volume d'échanges important de 1,792 milliard d'euros.
Les inquiétudes sur l'Irlande accaparent les esprits des investisseurs depuis le milieu de la semaine et pèsent sur les valeurs du secteur bancaire, qui détiennent des titres de dette souveraine.
Cette situation s'est accentuée vendredi à l'ouverture avant de se calmer: les obligations irlandaises et portugaises, les plus malmenées récemment, ont vu leur taux se détendre fortement, ce qui signifie que la tension décroît.
Conséquence attendue: les bancaires sont reparties à la hausse, comme Natixis, en tête du CAC 40 (+1,86% à 4,04 euros), Crédit Agricole (+1,44% à 11,55 euros) et Société Générale (+0,62% à 42,18 euros).
Mais le climat du marché était toujours marqué par la défiance. En outre, la chute de la Bourse de Shanghai qui a perdu plus de 5% à la clôture affectait les valeurs liées aux matières premières, comme ArcelorMittal (-2,59% à 25,30 euros) qui enregistrait la plus forte baisse de l'indice.
Vivendi perdait 1,82% à 20,21 euros, affecté par une information de presse démentie, selon laquelle le groupe français de médias et de télécommunications pourrait perdre son régime fiscal avantageux fin 2011.
"Les rumeurs dont fait état La Tribune d'aujourd'hui (vendredi, ndlr) sont infondées", a-t-on indiqué dans l'entourage de la ministre de l'Economie. Contacté par l'AFP, Vivendi s'est refusé à tout commentaire.
Enfin, EADS reculait de 1,34% à 18,78 euros, après des nouvelles soufflant le chaud et le froid. Le groupe a enregistré des résultats solides au troisième trimestre mais l'incident sur un moteur d'un Airbus A380 de Qantas devrait avoir un impact sur les livraisons du très gros porteur.