La Bourse de Paris bondissait jeudi matin (+2,08%) au-dessus des 3.900 points, les investisseurs saluant les annonces de la banque centrale américaine pour stimuler l'économie outre-Atlantique.
A 09H35 (08H35 GMT), le CAC 40 gagnait 80,20 points à 3.923,11 points. La veille, il avait cédé 0,59% en attendant la fin de la réunion de la Fed.
La banque centrale américaine a, comme attendu, ouvert en grand les vannes du crédit en annonçant son intention d'injecter 600 milliards de dollars d'ici à la fin du deuxième trimestre de 2011, via le rachat de titres de dette.
Ces mesures dites d'assouplissement quantitatif ont été prises pour soutenir la reprise et les prix, alors que l'inflation est faible.
Même si cette réunion n'a pas réservé de grande surprise, le montant retenu est ressorti un peu plus élevé qu'attendu, ce dont prenaient note les investisseurs européens jeudi matin après les asiatiques.
Le marché était également dynamisé par Wall Street qui a vu l'indice Dow Jones s'établir à ses plus hauts niveaux depuis deux ans.
Côté valeurs, les bancaires étaient à la fête, confortés par les résultats trimestriels de BNP Paribas (+4,09% à 54,60 euros) qui a par ailleurs assuré ne pas avoir besoin de faire appel au marché pour satisfaire aux nouvelles exigences réglementaires, dites de Bâle III.
Société Générale prenait la tête du CAC 40, grimpant de 4,03% à 44,64 euros et Crédit Agricole progressait de 3,24% à 12,26 euros.
En revanche, Alcatel-Lucent perdait 3,35% à 2,44 euros, soit la plus forte baisse de l'indice parisien, après avoir pourtant enregistré au troisième trimestre une forte hausse de 10,5% de ses ventes à 4,074 milliards d'euros.
EADS limitait la casse après l'avarie de moteur d'un A380 à Singapour, le premier incident de cette gravité pour le plus gros avion de ligne du monde. Le titre de la maison mère d'Airbus, reculait de 1,76% à 18,69 euros.