La Bourse de Paris se maintenait au-dessus des 3.900 points jeudi après-midi, le CAC 40 gagnant 2,11% malgré le retour à la hausse du nombre de nouveaux chômeurs la semaine passée, aux Etats-Unis.
A 16H10 (15H10 GMT), l'indice parisien gagnait 81,26 points à 3.924,20 points dans un volume d'échanges de 3,085 milliards d'euros.
Le marché parisien accueillait très favorablement les annonces de la banque centrale américaine pour stimuler l'économie outre-Atlantique, et évoluait ainsi au-dessus de 3.900 points, un niveau plus vu en clôture depuis fin avril.
Comme attendu depuis début septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a confirmé qu'elle allait faire tourner la planche à billets en achetant pour 600 milliards de dollars d'obligations américaines.
Cette annonce a enthousiasmé les marchés qui ont ignoré les statistiques américaines cet après-midi, dont les demandes hebdomadaires d'allocation chômage qui sont reparties à la hausse.
Cet indicateur est d'ordinaire très surveillé avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, attendus vendredi.
Les valeurs très cycliques (bancaires, matières premières) étaient à l'honneur, comme BNP Paribas (+4,99% à 55,07 euros) après des résultats solides au troisième trimestre. Société Générale était en tête du CAC 40 (+5,25% à 45,15 euros) et Crédit Agricole (+4,79% à 12,46 euros)
Le secteur de la construction était également bien orienté: Lafarge gagnait 4,94% à 44,90 euros avant la publication de ses résultats vendredi matin et Saint Gobain 4,21% à 35,64 euros.
A l'inverse, Alcatel-Lucent creusait ses pertes (-6,55% à 2,36 euros), les investisseurs étant déçus par la marge brute enregistrée par le groupe au troisième trimestre malgré des ventes en forte hausse.
Hors CAC 40, Belvédère bondissait de 13,96% à 31,11 euros, profitant encore de la cession d'actifs industriels de sa filiale américaine Florida Distillers pour 48 millions de dollars, une opération annoncée lundi.