La Bourse de New York évoluait en hausse mardi matin alors que les Américains étaient appelés aux urnes pour les élections législatives de mi-mandat: le Dow Jones gagnait 0,66% et le Nasdaq 0,67%.
Vers 14H25 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 73,11 points à 11.197,73 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 16,90 points à 2.521,74 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 de son côté avançait de 0,61% (7,25 points) à 1.191,63 points.
Lundi, Wall Street avait fini sans direction claire à l'ouverture d'une semaine chargée en rendez-vous déterminants, pénalisée en fin de séance par les valeurs bancaires. Le Dow Jones avait grappillé 0,06% et le S&P 500 0,09%, mais le Nasdaq avait perdu 0,10%.
Le premier de ces rendez-vous se déroulait mardi, avec les élections de mi-mandat aux Etats-Unis.
"Le marché s'attend à ce que les Républicains prennent le contrôle de la Chambre des représentants et qu'ils entament la majorité démocrate au Sénat. En d'autres termes, il s'attend à ce que cette élection produise un blocage à Washington. Le risque est donc un résultat qui ne produirait pas de blocage", a résumé Patrick O'Hare, du site d'analyse Briefing.com.
Le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine entamait une réunion de deux jours mardi, dont l'issue très attendue pourrait ouvrir la voie à de nouvelles mesures de relance.
"La plupart des économistes s'attendent à ce que la Fed annonce la rachat de titres du Trésor pour un montant de 500 milliards de dollars au cours des prochains mois", a souligné Frederic Dickson, de D.A. Davidson.
Une stratégie qui s'oppose radicalement à celle d'autres institutions dans des économies où une croissance plus rapide fait craindre l'inflation: l'Inde et l'Australie ont relevé leurs taux mardi.
En conséquence, le dollar se retrouvait sous pression, ce qui "devrait doper les matières premières et les valeurs liées à celles-ci", a souligné Patrick O'Hare.
L'une des rares valeurs en baisse au sein de l'indice Dow Jones était Pfizer (-0,94% à 17,45 dollars). Le groupe pharmaceutique a publié des résultats en demi-teinte: son bénéfice par action s'est établi à 54 cents, supérieur aux prévisions des analystes, mais son chiffre d'affaires a déçu.
Le groupe alimentaire Kellogg était lui aussi sanctionné (-1,75% à 49,86 dollars). Ses résultats se sont révélés globalement conformes aux attentes, mais son bénéfice du troisième trimestre était en baisse de 6% sur un an, à cause d'un rappel de céréales et d'une concurrence forte.
Le groupe boursier transatlantique NYSE Euronext (-1,41% à 30,00 dollars) a publié un bénéfice net en légère hausse au troisième trimestre, à 128 millions de dollars, au-dessus des attentes du marché, la maîtrise des dépenses permettant de compenser l'impact négatif des changes.
Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,596% contre 2,628% lundi soir, et celui du bon à 30 ans à 3,955% contre 4,017% la veille. En l'absence d'indicateur majeur publié mardi, les acteurs du marché attendait les conclusions de la réunion de la Fed qui s'achève mercredi.