Les marchés actions européens évoluent aux alentours de l'équilibre. La journée avait bien commencé avec la publication d'indicateurs économiques chinois encourageants. Selon deux enquêtes, l'activité manufacturière chinoise est à son plus haut de six mois. Mais les investisseurs ont décidé ensuite de prendre leurs bénéfices dans l'attente de l'ouverture de Wall Street, où d'autres chiffres importants sont attendus. A Paris, sur le front des valeurs, les cycliques tirent la tendance. Peu avant midi, le CAC 40 cède 0,16% à 3827,37 pts tandis que l'Eurostoxx 50 recule de 0,43% à 2832,78 points.
Le groupe néerlandais de poste et de courrier express tnt cède 3,14% à 18,495 euros, pénalisé par des résultats trimestriels décevants. Au troisième trimestre, son bénéfice net part du groupe a chuté de 24,2% à 75 millions d'euros tandis que l'Ebit a reculé de 20,1% à 143 millions d'euros, contre un consensus Reuters de 169 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a progressé de 11,4%, à 2,77 milliards d'euros. Toutefois, le groupe dit avoir été affecté par des coûts liés à la séparation des branches postale et courrier express, prévue pour le 1er janvier.
A Paris, Belvédère bondit de 4,59% à 23,22 euros, dopé par la présentation de perspectives plus favorables. En effet, le groupe de spiritueux a annoncé qu'il payerait bien le 10 novembre prochain la première échéance de son plan de sauvegarde, soit 40 millions d'euros, grâce à la cession de Florida Distillers pour 48 millions de dollars. La nouvelle a de quoi rassurer des investisseurs rendus inquiets fin septembre par un arrêt de la cour d'appel de Dijon confirmant la validité des créances - plus de 375 millions d'euros- pesant sur le groupe et par l'abandon du processus de cession de Marie-Brizard.
A contrario, Vivendi recule de 1,61% à 20,165 euros pénalisé par UBS. Le broker a abaissé son opinion d'Achat à Neutre avec un objectif de cours de 20 euros.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis les investisseurs prendront connaissance à 13h30 des revenu et consommation des ménages pour septembre. Ils seront attentifs à 15h à l'indice des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier et aux dépenses de construction pour le mois de septembre.
A 11h40, l'euro cote 1,3959 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.