
La Bourse de Paris a terminé lundi sur une note stable (+0,04%), à l'issue d'une séance sans grand volume et dont l'indice a fléchi en cours d'après-midi, dans un marché qui est resté sur ses gardes.
A la clôture l'indice vedette s'est adjugé modestement 1,46 point pour s'inscrire à 3.870 points, dans un volume d'échanges de 2,43 milliards d'euros.
A Francfort le Dax a terminé sur une note plus ferme (+0,51%) alors qu'à Londres le Footsie a fini sur une note plus mitigée (+0,18%). L'Eurostoxx 50 a cédé 0,08% à 2.871,48 points.
Le marché a ouvert sur une note ferme et est resté orienté nettement dans le vert une grande partie de la séance. La tendance en cours d'après-midi s'est gâtée malgré un bon indicateur immobilier américain qui a fait état d'un bond des reventes de logements anciens en septembre.
Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont progressé pour le deuxième mois de suite, de 10,0% par rapport à août, enregistrant leur progression la plus forte en près de vingt-huit ans.
Mais le marché n'en a pas profité et a été soumis en fin de journée à des prises de bénéfices, notamment sur les titres financiers alors que certains investisseurs s'inquiètent de l'évolution de ce secteur.
Tous les opérateurs ont eu lundi les yeux rivés sur LVMH et Hermès, les deux vedettes de la cote après l'annonce par LVMH de son entrée surprise dans le capital du maroquinier de luxe. Opération jugée pertinente par les investisseurs et qui a accru la valorisation de ces deux groupes de luxe.
Hermès a gagné 15,12% à 202,85 euros et LVMH +2,38% à 116 euros, ce dernier étant devenu le principal actionnaire individuel du groupe.
Les valeurs bancaires ont tiré l'indice vers le bas alors que le marché s'inquiète des prochaines publications trimestrielles des banques en Europe après celles aux Etats-Unis qui n'ont pas convaincu les investisseurs, a expliqué Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Ainsi Natixis a cédé 1,83% à 4,44 euros, BNP Paribas (-0,57% à 52,84 euros), Crédit Agricole (-0,75% à 11,91 euros).
Total cédait 0,31% à 39,05 euros, le titre étant pénalisé par les conséquences du conflit social en France.
Les valeurs liées aux ressources naturelles étaient en hausse comme Rhodia (+4,12% à 20,99 euros) et Eramet (+3,90% à 252,9 euros).