La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse vendredi, en route vers les 3.900 points, dans un marché soutenu par des publications trimestrielles meilleures que prévu.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 gagnait 0,27%.
Jeudi soir la cote parisienne avait progressé de 1,31% à 3.878,27 points dans un volume d'échanges soutenu.
La publication de résultats trimestriels nettement meilleurs que prévu, des deux côtés de l'Atlantique, et la révision à la hausse des perspectives pour la fin de l'année par pratiquement toutes les entreprises ont permis au marché de progresser.
Les inquiétudes macroéconomiques qui avaient pesé sur la tendance cet été se sont éloignées et la cote parisienne a ainsi pu retrouver ses niveaux de la fin de l'année dernière.
VALEURS A SUIVRE
L'OREAL, a réalisé un chiffre d'affaires supérieur aux attentes pour le troisième trimestre, en hausse de 14,6% à 4,85 milliards d'euros, grâce notamment à une forte progression des ventes dans les pays émergents.
ESSILOR, a confirmé ses objectifs de croissance annuelle, après avoir enregistré au troisième trimestre un chiffre d'affaires en nette hausse (+21,4%) grâce aux acquisitions et à l'affaiblissement de l'euro.
SAFRAN, a confirmé ses objectifs pour 2010 après un chiffre d'affaires en hausse de 8,8% à 2,59 milliards d'euros au troisième trimestre.
MICHELIN, a annoncé le succès de son augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros, lancée fin septembre par Michelin correspondant à la création de 27.159.876 actions nouvelles dont la livraison est prévue le 25 octobre.
VALEO a revu en hausse comme prévu ses prévisions pour 2010, après un bond de 22% de son chiffre d'affaires au 3e trimestre à 2,34 milliards d'euros, grâce notamment au dynamisme du marché asiatique.
SAINT-GOBAIN, a réalisé un chiffre d'affaires de 10,48 milliards d'euros au troisième trimestre, en progression de 7,8% sur un an, grâce notamment à une hausse des prix.
BIOMERIEUX, a annoncé qu'il abaissait à 4,5% son objectif de croissance annuelle organique de ses ventes (contre 6% auparavant), à cause de la "persistance de la dégradation de la conjoncture" dans la santé en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord.