Les marchés européens ont effacé leurs gains initiaux dans le courant de la matinée, et affichent à la mi-séance une hausse timide. Les valeurs liées aux matières premières sont bien orientées. Dans le secteur automobile, Renault et Peugeot sont en hausse après le relèvement des objectifs de la marque au lion. A l'inverse, Faurecia est en forte baisse après l'annonce de la vente de la participation d'un fonds d'investissement. Vers 12h10, le CAC 40 progresse de 0,25% à 3 816,81 points tandis que l'Eurotop 100 gagne 0,37% à 2 273,83 points.
TomTom cède désormais 0,92% à 6,01 euros à la Bourse d'Amsterdam après avoir perdu près de 6% durant les premiers échanges. Le spécialiste des outils d'aide à la navigation a présenté des résultats trimestriels décevants. Il a cependant maintenu ses objectifs 2010 d'un chiffre d'affaires et d'un bénéfice par action globalement inchangés par rapport à 2009. Le groupe est pourtant confronté à ENVIRONNEMENT difficile alors que les services de géolocalisation gratuits se développent avec le boom des smartphones.
Bic a déjà écrit sur du plus mauvais papier. Le groupe (+4,09% à 63,92 euros) enregistre la plus forte hausse de l'indice SBF 120 après la publication de résultats neuf mois supérieurs aux attentes et la révision à la hausse de ses prévisions 2010. Sur les neuf premiers mois de l'année, le fabricant de stylos, briquets et rasoirs jetables a réalisé un résultat net en hausse de 34,8% à 160,9 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,358 milliard d'euros, en progression de 7,2% à base comparable.
Après une ouverture dans le rouge, PSA Peugeot Citroên s'est redressé et affiche à la mi-séance une hausse de 1,20% à 27,75 euros. Le constructeur automobile a revu à la hausse ses perspectives 2010 aujourd'hui. Le groupe, qui s'appuie sur une amélioration des performances et une visibilité accrue, vise un résultat opérationnel courant supérieur à 1,5 milliard d'euros sur l'ensemble de l'exercice. Il tablait auparavant sur un chiffre de l'ordre de 1,5 milliard d'euros.
Les chiffres macroéconomiques
Aujourd'hui, les investisseurs attendent les statistiques pétrolières hebdomadaires américaines à 16h30 et le livre Beige de la Fed sur l'état de santé de l'économie à 20 heures.
A la mi-séance, l'euro cote 1,3832 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.