Les marchés actions ont terminé dans le vert en Europe, mais les volumes d'échange sont toutefois restés peu élevés. Les investisseurs attendent la publication dans la soirée du livre Beige de la Fed, qui servira de base de travail à la prochaine réunion de politique monétaire. A Paris, le secteur automobile a été bien orienté suite au relèvement des perspectives de Peugeot. En revanche, Faurecia a plongé de plus de 5% suite à la cession d'une importante participation par un fonds. Le CAC 40 a gagné 0,55% à 3 828,15 points tandis que l'Eurotop 100 a progressé de 0,42% à 2 274,89 points.
TomTom a gagné 2,54% à 6,22 euros à la Bourse d'Amsterdam après avoir perdu près de 6% au cours des premiers échanges. Le spécialiste des outils d'aide à la navigation a présenté des résultats trimestriels décevants. Il a cependant maintenu ses objectifs 2010 d'un chiffre d'affaires et d'un bénéfice par action globalement inchangés par rapport à 2009. Le groupe est pourtant confronté à ENVIRONNEMENT difficile alors que les services de géolocalisation gratuits se développent avec le boom des smartphones.
Bic (+3,83% à 63,76 euros) a enregistré l'une des plus fortes hausses de l'indice sbf 120 après la publication de résultats neuf mois supérieurs aux attentes et la révision à la hausse de ses prévisions 2010. Sur les neuf premiers mois de l'année, le fabricant de stylos, briquets et rasoirs jetables a réalisé un résultat net en hausse de 34,8% à 160,9 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,358 milliard d'euros, en progression de 7,2% à base comparable.
Après une ouverture dans le rouge, PSA Peugeot Citroên s'est redressé pour terminer la séance sur une hausse de 0,86% à 27,66 euros. Le constructeur automobile a revu à la hausse ses perspectives 2010 aujourd'hui. Le groupe, qui s'appuie sur une amélioration des performances et une visibilité accrue, vise un résultat opérationnel courant supérieur à 1,5 milliard d'euros sur l'ensemble de l'exercice. Il tablait auparavant sur un chiffre de l'ordre de 1,5 milliard d'euros.
Les chiffres macroéconomiques
Les investisseurs attendent le livre Beige de la Fed sur l'état de santé de l'économie à 20 heures.
A la clôture, l'euro cote 1,3962 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.