La Bourse de Paris apparaissait fragilisée lundi à mi-journée après les propos de l'ocde se montrant plus pessimiste sur la situation économique qu'auparavant.
A 13H00 (11H00GMT), l'indice vedette s'inscrivait en très légère hausse de 5,96 points à à 3.768,89 points dans un volume d'échanges limité de 850 millions d'euros.
Les signaux d'un ralentissement de l'expansion économique se sont renforcés en août dans les Etats membres de l'OCDE, selon les "indicateurs composites avancés" publiés lundi par cette organisation.
Cette révision à la baisse s'ajoute à une statistique sur la production industrielle en France qui est restée stable en août, après une embellie de 0,8% en juillet.
Les perspectives économiques qui s'assombrissent ainsi que les grèves qui se profilent en France ont pesé sur le marché parisien. Les gains engendrés en milieu de matinée se sont peu à peu réduits.
Par ailleurs, à l'approche du seuil de résistance des 3.800 points, le marché devient nerveux et prend ses bénéfices.
Parmi les valeurs qui se démarquent, on note Bénéteau, qui s'adjuge 6,91% à 14,15 euros, profitant d'informations de presse sur une forte hausse de son activité sur l'exercice 2010/11. Le constructeur de bateaux n'a pas commenté.
La banque Dexia, qui devrait annoncer prochainement un partenariat avec la Banque Postale, était en hausse de 3,25% à 3,27 euros.
Bouygues progressait de 2,09% à 32,29 euros alors que le courtier Jefferies a entamé son suivi sur le titre en le recommandant à "conserver".
Ingenico était en recul de 2,11% à 21,08 euros. Le groupe a annoncé qu'il allait s'allier aux Etats-Unis avec l'éditeur britannique de logiciels Sage dans le domaine du paiement sécurisé à destination des entreprises.
En recul également, le titre EADS (-2,61% à 17,50 euros) est pénalisé par la fermeté de l'euro et par des propos mitigés de sa direction sur 2011.