Après le fort rebond du printemps, la croissance de la zone euro devrait ralentir progressivement, à +0,4% puis +0,3% aux troisième et quatrième trimestres de 2010 et +0,2% au premier de 2011, estiment mercredi les instituts de conjoncture français, allemand et italien.
Le produit intérieur brut (PIB) global des pays ayant adopté la monnaie unique européenne a grimpé de 1% au deuxième trimestre de 2010 par rapport aux trois mois précédents, une bonne surprise en grande partie due à l'excellente performance allemande.
Selon l'Insee, l'Ifo et l'Isae, après ce rebond, la demande privée devrait quasiment stagner (+0,1% par trimestre), tandis que le marché du travail resterait fragile.
L'investissement, dynamique au printemps, devrait continuer à croître mais plus lentement, car la demande étrangère marque le pas et l'incertitude sur les marchés financiers s'est renforcée dans le sillage de la crise de la dette.
Parallèlement, les capacités de production restent sous-utilisées et les conditions d'accès au crédit demeurent restrictives, notent les instituts.