(AOF / Funds) - "En dépit des indicateurs économiques généralement positifs au cours des dernières semaines, nous restons prudents pour les classes d'actifs plus risquées. Les actions affichent une valorisation attrayante, mais à court terme, il n'y a, selon nous, guère de facteurs susceptibles de provoquer une hausse substantielle des cours", estime ING IM. Le gestionnaire affirme anticiper une "période de croissance économique plus faible dans les économies développées" et préférer "les marchés émergents qui affichent une croissance économique structurellement plus élevée".
"Compte-tenu du potentiel de hausse des dividendes et de notre attente de taux d'intérêt faibles pendant une période prolongée, nous sommes également positifs pour les actions offrant un rendement du dividende élevé", ajoute-t-il.
"Le mois d'août a été dominé par les craintes grandissantes d'un second creux (scénario double dip) aux Etats-Unis, soit un sévère déclin de la croissance économique après la récession de fin 2008/début 2009. Les craintes d'un hard landing en Chine ont également refait surface. De nombreux indicateurs économiques de ces deux pays ont suggéré un ralentissement de la croissance économique. Ceci a rendu les marchés nerveux. Les investisseurs ont dès lors cherché refuge auprès de placements s-rs tels que l'or et les obligations d'Etat. Les taux obligataires à 10 ans sont dès lors retombés à des niveaux légèrement inférieurs ou supérieurs à leurs planchers historiques en Allemagne, aux Etats-Unis et au Japon", rappelle le gestionnaire.
"En septembre, le sentiment s'est modifié après la publication de quelques indicateurs encourageants en provenance tant des Etats-Unis que de la Chine. Le rebond tant nécessaire du marché du travail américain a été encouragé par une croissance de l'emploi supérieure aux attentes, bien que la reprise demeure bien trop lente. Les indicateurs économiques chinois suggèrent quant à eux que la croissance ralentit, mais reste vigoureuse. Les marchés ont globalement réagi positivement à ces nouvelles. A la mi-septembre, les actions mondiales avaient progressé de près de 5% (en euro), tandis que les taux obligataires à 10 ans avaient légèrement augmenté."