Les marchés européens évoluent toujours à proximité du point d'équilibre à la mi-séance, dans l'attente de l'ouverture de Wall Street. La faiblesse du dollar et les chiffres économiques médiocres dévoilés hier outre-Atlantique pèsent sur la tendance. La vigueur de l'indice manufacturier chinois dévoilé ce matin permet toutefois aux places européennes de ne pas s'enfoncer trop dans le rouge. L'indice des directeurs d'achat est en effet ressorti à un plus haut de cinq mois en septembre. Vers 12h, le CAC 40 progresse de 0,16% à 3 768,52 points et l'Eurotop 100 perd 0,16% à 2 239,28 points.
L'action du distributeur de vêtements Hennes & Mauritz, plus connu sous les initiales H&M (- 5,79% à 244 couronnes suédoises) affiche l'une des plus fortes baisses en Europe après la publication de résultats décevants au troisième trimestre. Sur cette période, le groupe a réalisé un bénéfice imposable de 5,7 milliards de couronnes suédoises, soit environ 624 millions d'euros, contre 4,773 milliards de couronnes au troisième trimestre 2009. Les analystes interrogés par Reuters étaient plus optimistes et visaient en moyenne 6,1 milliards de couronnes suédoises.
Dexia et la Banque postale étudieraient la possibilité d'un rapprochement selon les informations du Figaro et des Echos. Evoqué depuis deux ans, le dossier serait aujourd'hui « extrêmement avancé » selon les sources du Figaro. « Il y a désormais un alignement de vues entre l'Etat, Dexia, La Poste et la Caisse des dépôts, futur actionnaire de La Poste », précise le quotidien. A la bourse de Paris, le titre est porté par ces rumeurs : Dexia enregistre la plus forte hausse de l'indice sbf 120 avec une progression de 2,53% à 3,202 euros.
En repli de 3,85% à 31,50 euros, Mersen affiche la plus forte baisse de l'indice parisien SBF 120 pénalisé par des prises de bénéfices déclenchées par la dégradation d'Aurel. Le broker a abaissé sa recommandation sur le fabricant de composants électriques d'Acheter à Conserver en raison d'une valorisation devenue peu attractive et d'une visibilité devenue un plus incertaine en 2011.
Les chiffres macroéconomiques
En septembre, l'opinion des ménages en France sur la situation économique s'améliore, rapporte ce matin l'Insee. En effet, l'indicateur qui la résume gagne trois points par rapport à juillet à -35. Il était de -37 au mois d'août.
Les statistiques pétrolières hebdomadaires sont attendues à 16h30 aux Etats-Unis
A la mi-séance, l'euro cote 1,3594 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE «core», c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed.