La Bourse de Paris poursuivait sur sa tendance à la baisse jeudi après-midi (-0,46%), dans un marché toujours marqué par des prises de bénéfices et ce malgré un indicateur hebdomadaire américain sur l'emploi meilleur que prévu.
A 16H10 (14H10 GMT), l'indice parisien reculait de 17,62 points à 3.736,53 points dans un faible volume d'échanges de 1,68 milliard d'euros.
L'ouverture en baisse de Wall Street pesait également sur la tendance du marché parisien. En début de matinée le Dow Jones perdait 0,11% et le Nasdaq 0,14%.
Le marché a peu réagi à la statistique hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis qui ont reculé pour la deuxième semaine de suite, avec le dépôt de 450.000 nouvelles demandes d'allocations du 5 au 11 septembre, soit 0,7% de moins que les sept jours précédents.
Cette bonne nouvelle n'a pas permis au marché de remonter car il est toujours enfermé dans une fourchette technique dont il peine à sortir, indique-t-on dans les salles de marché.
Schneider Electric, soutenu par un relèvement de sa recommandation par Goldman Sachs, passée à "achat" contre "neutre" auparavant, poursuivait sa course en tête du CAC 40 avec +1,73% (à 92,52 euros).
Des prises de bénéfices affectaient le secteur bancaire. Le Crédit Agricole perdait 2,43% à 11,24 euros. Société Générale reculait de 1,14% à 45,4 euros, ainsi que BNP Paribas de -1,22% à 54,99 euros.
Le secteur automobile était également en perte de vitesse: Renault (-1,84% à 35,73 euros), Peugeot (-1,32% à 35,73 euros).
Hors CAC 40, le groupe parapétrolier Maurel et Prom continuait sa forte hausse (+6,59% à 9,90 euros). Le fabriquant de voiliers et de bateaux à moteur Beneteau grimpait de 3,03% à 11,54 euros, confirmant selon la banque Barclays que "le secteur du nautisme retrouve le sourire" et que, citant la Fédération française des industries nautiques, "les nouvelles commandes devraient se traduire par un regain d'activité".
ArcelorMittal cédait 1,20% à 24,79 euros. Les investisseurs n'ont pas salué l'annonce du géant de l'acier de réaliser deux milliards de dollars d'économies supplémentaires dans ses coûts de fonctionnement d'ici 2012.