La Bourse de Paris a terminé jeudi en recul de 0,52% à l'issue d'une séance morne, les investisseurs gardant leurs forces pour d'importantes échéances trimestrielles vendredi.
L'indice vedette a cédé 19,34 points pour terminer à 3.736,30 points dans un faible volume d'échanges de 2,831 milliards d'euros.
"Les volumes sur le CAC 40 sont faibles car nous sentons que nous arrivons à des niveaux bloquants. Le marché manque de puissance pour dépasser les 3.800 points", un niveau plus vu en clôture depuis début mai, a indiqué Pascal Plunet, gérant d'actions de Barclays Capital.
Le marché parisien a peu réagi aux indicateurs américains du jour qui sont ressortis mitigés: les nouvelles inscriptions au chômage ont continué de baisser aux Etats-Unis tandis que l'activité de l'industrie de la région de Philadelphie a fait moins bien que prévu en septembre.
"Le marché ne les a pas regardés de près", a commenté le gérant.
"Vendredi, on peut s'attendre à voir plus de mouvement (car) ce sont les échéances trimestrielles d'options", autrement connu sous le nom de "quatre sorcières", a-t-il expliqué, même s'il est encore impossible de savoir si le marché s'orientera à la hausse ou à la baisse.
Côté valeurs, le secteur automobile a été en perte de vitesse jeudi après une belle séance la veille: Renault a perdu 1,98% à 35,68 euros et Peugeot 1,89% à 23,82 euros après un recul des ventes de voitures neuves en Europe cet été, conséquence de la fin des primes à la casse.
En outre, les analystes de la banque HSBC ont revu à la baisse leur recommandation sur Renault à "sous-pondérer" contre "neutre" auparavant.
En revanche, Schneider Electric a été soutenu par un relèvement de recommandation par Goldman Sachs, à "l'achat" contre "neutre" auparavant. Il a progressé de 1,63% à 92,43 euros, s'affichant en tête du CAC 40.