La Bourse de Paris évoluait en légère baisse vendredi dans les premiers échanges, le CAC 40 lâchant 0,25%, soufflant après deux séances de hausse et tiré vers le bas par le secteur bancaire.
A 09H28 (07H28 GMT), l'indice vedette perdait 9,22 points, à 3.712,93 points. La veille, il avait gagné 1,22%, terminant au-dessus des 3.700 points pour la première fois depuis le 10 août.
Après avoir salué deux indicateurs américains meilleurs que prévu la veille, le marché parisien repartait à la baisse au début d'une séance qui sera dépourvue de toute statistique majeure.
La révision à la hausse de la croissance japonaise pour le deuxième trimestre, à 1,4%, contre +0,4%, en rythme annualisé, passait au second plan.
La place parisienne était une nouvelle fois plombée par le secteur bancaire, qui avait déjà pesé sur le marché mardi.
Jeudi soir, le Financial Times a indiqué que la première banque allemande Deutsche Bank s'apprêtait à lever de 8 à 9 milliards d'euros pour renforcer son bilan en vue d'un durcissement à venir des normes prudentielles.
BNP Paribas perdait 1,03% à 53,90 euros, Société Générale 1,47% à 42,94 euros et Crédit Agricole 2,06% à 10,71 euros, ce dernier fermant la marche du CAC 40.
GDF Suez lâchait 0,19% à 26,88 euros après avoir vendu sa participation de 5,01% dans son homologue espagnol Gas Natural pour 540 millions d'euros.
Peugeot (+2,56% à 23,23 euros) et Renault (+1,67% à 35,84 euros) prenaient la tête de l'indice vedette. Les deux constructeurs ont annoncé qu'ils avaient remboursé par anticipation à l'Etat un milliard d'euros de prêts chacun.
Areva (+1,08% à 327,50 euros) et Eramet (+0,82% à 215,50 euros) progressaient. L'Etat a engagé une réflexion sur l'avenir des mines d'Areva et sur la mise en oeuvre de possibles synergies avec le spécialiste du nickel Eramet, dont le groupe nucléaire est un important actionnaire, rapporte vendredi le quotidien Les Echos.