La Bourse de Paris restait sur ses gardes vendredi à la mi-journée après deux séances de hausse, le CAC 40 perdant 0,22%, tiré vers le bas par le secteur bancaire inquiet d'une possible augmentation massive de capital de Deutsche Bank.
A 11H50 (09H50 GMT), l'indice vedette cédait 8,19 points à 3.713,96 points, dans un volume d'échanges de 856 millions d'euros. La veille, il avait gagné 1,22%, terminant au-dessus des 3.700 points pour la première fois depuis le 10 août.
Malgré une brève incursion dans le vert, le marché parisien évoluait en baisse depuis l'ouverture, reprenant son souffle après deux jours de hausse, dans une séance dépourvue de la moindre statistique américaine.
Le secteur bancaire plombait la cote parisienne, après une information du Financial Times selon laquelle la première banque allemande Deutsche Bank s'apprêtait à lever de 8 à 9 milliards d'euros pour renforcer son bilan en vue d'un durcissement à venir des normes prudentielles.
BNP Paribas lâchait 0,35% à 54,27 euros et Crédit Agricole 2,29% à 10,69 euros.
Suez Environnement (-2,86% à 13,24 euros) et Veolia Environnement (-2,98% à 19,73 euros) souffraient d'un abaissement de recommandation à "sous-performer", contre "surperformer" auparavant, par Exane BNP Paribas.
De son côté, GDF Suez lâchait 1,02% à 26,66 euros après avoir vendu sa participation de 5,01% dans son homologue espagnol Gas Natural pour 540 millions d'euros.
Enfin, Peugeot (+2,16% à 23,14 euros) et Renault (+1,96% à 35,94 euros) figuraient dans les premières places de l'indice vedette. Les deux constructeurs automobiles ont annoncé qu'ils avaient remboursé par anticipation à l'Etat un milliard d'euros de prêts chacun.