La Bourse de Paris évoluait en baisse mardi dans les premiers échanges, le CAC 40 perdant 0,71%, reprenant son souffle après cinq séances consécutives de hausse et dans l'attente de la réouverture de Wall Street.
A 09H22 (07H22 GMT), l'indice vedette lâchait 26,02 points à 3.658,71 points. La veille, il a pris 0,34% lors d'une séance désertée par les investisseurs en raison du Labor Day, jour férié aux Etats-Unis.
Les investisseurs attendaient que Wall Street rouvre ses portes.
La journée sera dépourvue de tout indicateur macroéconomique américain. Les investisseurs se contenteront des commandes industrielles de juillet en Allemagne à 10H00 GMT alors que la grève en France devrait avoir peu d'impact sur le marché parisien.
Pour le courtier Aurel BGC, "les investisseurs ont retrouvé un certain appétit pour le risque avec la publication de chiffres économiques légèrement plus positifs" mais le potentiel de hausse pourrait être limité pour les actions, même si leur valorisation est faible, en raison de perspectives de croissance molle.
Plusieurs changements de recommandation de courtiers animaient le marché.
France Télécom reculait (-1,50% à 16,04 euros), Barclays Capital étant passé de "pondération neutre" à "sous-pondérer" sur le titre.
EDF perdait 0,23% à 32,83 euros. GDF Suez prenait 0,27% à 26,36 euros, alors que Royal Bank of Scotland a commencé à suivre ces deux valeurs en les qualifiant respectivement de "acheter" et "conserver".
Stallargènes bondissait (+2,60% à 61,25 euros) après avoir signé un accord de partenariat au Japon dans le marché de l'allergie, pour lequel il "percevra immédiatement 24 millions d'euros, un montant qui pourra aller jusqu'à 46 millions d'euros", indique Arsène Guekam, analyste au CM-CIC Securities.
Audika était en légère hausse (+0,20% à 20,45 euros). Le groupe a promis lundi d'oeuvrer à un redressement de sa rentabilité opérationnelle au second semestre, après un début d'année marqué par une dégradation de ses résultats.
Boiron prenait 2,17% à 25,90 euros, reprenant la cotation après avoir été suspendu la veille.
La société a annoncé lundi avoir obtenu en appel le remboursement par l'Ursaff (organisme collecteur de cotisations sociales) d'au moins 11 millions d'euros que le groupe familial avait versés de 1998 à 2002 au titre de la taxe additionnelle sur les ventes directes, un montant deux fois plus élevé que son bénéfice net au premier semestre (5,13 millions).
Enfin, Inter Parfums prenait 0,57% à 24,70 euros. Le groupe a affiché mardi un bénéfice net en hausse de 12% au premier semestre et a dit s'attendre à une forte progression de ses résultats annuels.