La Bourse de Paris était en nette baisse mardi à la mi-journée (-1,37%), après cinq séances de hausse d'affilée, plombée par les valeurs bancaires qui souffraient de doutes quant aux tests de résistance.
A 12H06 (10H06 GMT), le CAC 40 lâchait 50,63 points à 3.634,10 points, dans un volume d'échanges de 870 millions d'euros. La veille, il avait pris 0,34%.
Dans une journée dépourvue de tout indicateur américain, les investisseurs surveilleront avec attention la réouverture de Wall Street, qui était resté portes closes lundi pour cause de jour férié.
En Europe, les commandes à l'industrie allemande ont subi un retour de bâton en juillet, accusant un recul de 2,2% sur un mois après une hausse en juin.
"Après les bonnes statistiques de l'emploi américain publiées vendredi dernier, les investisseurs vont maintenant chercher d'autres signes concernant le réchauffement économique", indique Franklin Pichard de Barclays Bourse.
Or, dans l'optique d'une semaine sans statistiques majeures, le marché devrait privilégier l'attente, selon lui, voyant les 3.700-3.775 points, "un niveau plafond pour l'indice CAC 40".
Les valeurs bancaires tiraient l'indice vers le bas, victimes des doutes émis par le Wall Street Journal sur les résultats des tests de résistance, mettant en avant la sous-évaluation de l'exposition des banques aux titres de dette publique potentiellement risqués.
Dexia perdait 3,21% à 3,26 euros et Société Générale 3,37% à 42,82 euros, fermant la marche du CAC 40.
France Télécom (-1,50% à 16,04 euros) pâtissait d'un abaissement de recommandation par Barclays Capital de "pondération neutre" à "sous-pondérer".
Air France-KLM perdait 0,59% à 10,93 euros après avoir subi en août une baisse de son trafic passager sur un an qu'il explique par un effet de base, le mois d'août 2009 ayant enregistré un "très bon niveau d'activité".
Parmi les rares valeurs en hausse, Stallergènes prenait 1,41% à 60,54 euros, le marché saluant un accord de partenariat au Japon.
Nyse Euronext grignotait 0,54% à 23,15 euros, après avoir enregistré une hausse des volumes quotidiens sur ses marchés dérivés en août sur un an, alors que les marchés au comptant ont souffert.
Boiron prenait 0,12% à 25,38 euros, reprenant la cotation après avoir été suspendu la veille.