La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse lundi et poursuivre sur la tendance de la semaine passée, même si ce mouvement pourrait vite s'épuiser en l'absence de catalyseur, Wall Street étant fermée.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,50%.
Vendredi, le marché parisien avait progressé de 1,12%, rassuré par des chiffres sur l'emploi américain moins mauvais que prévu qui ont permis d'atténuer les craintes liées au "double dip" (récession à double creux).
Les investisseurs ont été soulagés de voir que l'économie américaine avait détruit seulement 54.000 emplois nets en août, alors que les analystes avaient anticipé un chiffre bien plus important (120.000 destructions d'emplois).
La Bourse de New York a logiquement salué ces statistiques et a terminé en nette hausse: le Dow Jones a gagné 1,24% et le Nasdaq 1,53%.
Lundi, la séance sera particulièrement calme, en l'absence d'indicateur et alors que Wall Street sera fermée pour fêter le Labor Day.
VALEURS A SUIVRE:
NATIXIS et PUBLICIS vont faire leur entrée au sein du CAC 40 à compter du 20 septembre et remplaceront DEXIA et LAGARDERE.
SANOFI-AVENTIS s'apprêterait à relever légèrement son offre sur le groupe américain Genzyme, actuellement de 18,5 milliards de dollars, a indiqué l'agence DowJones Newswires, citant une personne proche du dossier.
VEOLIA ENVIRONNEMENT: les analystes de Citigroup ont relevé leur recommandation à "acheter" contre vendre" auparavant, selon des sources de marché.
FRANCE TELECOM: Telekomunikacja Polska SA (TPSA), l'opérateur télécom polonais détenu à 49,79% par France Télécom, a été condamné à verser 396 millions d'euros par un tribunal arbitral, mais sa maison-mère a assuré lundi que cette somme avait été provisionnée dans ses comptes.
BIOMERIEUX (diagnostic in vitro) a enregistré un bénéfice semestriel en hausse de 13,7%, à 72 millions d'euros, grâce notamment à la croissance de son activité dans les pays émergents.
TF1: les analystes de Deutsche Bank ont abaissé leur recommandation à "vendre" contre "conserver" auparavant, selon des sources de marché.
AIR FRANCE-KLM: les compagnies aériennes françaises demandent 51 millions d'euros au gouvernement pour lui rembourser certains coûts (vols tests, vols de rapatriement de Français...) engagés lors des perturbations dues à l'éruption d'un volcan islandais en avril./