La Bourse de Paris évoluait lundi en forte hausse (+1,30%), balayant sa déception liée aux chiffres de l'emploi aux Etats-Unis et attendant la réunion de la banque centrale américaine mardi soir.
A 09H20 (07H20 GMT), l'indice parisien gagnait 48,39 points à 3.764,44 points. Il avait lâché 1,28% vendredi, dépité par des chiffres de l'emploi plus mauvais que prévu aux Etats-Unis.
Ces statistiques ont montré que les destructions d'emplois ont été supérieures aux attentes au mois de juillet alors que les créations d'emplois se sont révélées moindres que prévu, alimentant les inquiétudes des investisseurs sur la reprise aux Etats-Unis.
Malgré cette déception, le marché parisien a gagné 2% sur l'ensemble de la semaine, profitant d'une tendance à la hausse.
Ce mouvement devrait se poursuivre d'autant plus que les investisseurs attendent beaucoup de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (banque centrale américaine) mardi soir.
Avec son taux à un plus bas historique, la Fed est contrainte d'avoir de nouveau recours à des mesures non conventionnelles si elle veut soutenir davantage l'économie.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le vert.
Axa était en tête du CAC 40 (+2,32% à 14,57 euros). L'autorité de la concurrence australienne (ACCC) a accepté de reprendre l'examen de la cession des activités australiennes et néo-zélandaises d'Axa APH à la National Australia Bank (NAB) après les engagements fermes pris par ces derniers, a annoncé lundi l'assureur dans un communiqué.
Les bancaires étaient globalement en nette hausse: Société Générale prenait 1,71% à 46,30 euros, Crédit Agricole 1,36% à 11,14 euros et BNP Paribas 1,62% à 56,61 euros. Dexia progressait de 0,69% à 24,92 euros, les analystes d'UBS ont abaissé leur recommandation à "neutre" contre "acheter" auparavant.
Total, première capitalisation du CAC 40, tirait l'indice parisien, avec une progression de 1,79% à 40,71 euros sur fond de hausse des cours du brut.
GDF Suez gagnait 1,15% à 26,49 euros. Le groupe d'énergie s'apprêterait à conclure cette semaine l'acquisition d'International Power grâce au versement d'un dividende pouvant aller jusqu'à 1,5 milliard d'euros aux actionnaires du groupe britannique.