Colgate-Palmolive, NVidia et Symantec ont été lourdement sanctionnés jeudi à la Bourse de New York après des résultats trimestriels décevants, tandis que le laboratoire Genzyme a profité d'informations de presse sur une prochaine offre de Sanofi.
Le fabricant de produits d'hygiène Colgate-Palmolive a chuté de 6,84% à 78,12 dollars. Son bénéfice a progressé de 7%, mais il est quasiment conforme aux attentes, tandis que ses ventes ont déçu.
Autre déception, Kellogg (-6,87% à 47,98 dollars), numéro un mondial des céréales pour le petit déjeuner, a vu son bénéfice chuter de 15% sur un an au deuxième trimestre. Son profit comme ses ventes sont ressortis en deçà des attentes, et il a abaissé ses prévisions financières.
Dans le secteur technologique, le fabricant de microprocesseurs NVidia (-9,87% à 9,13 dollars) a réduit ses prévisions de chiffre d'affaires, tandis que l'éditeur de logiciels anti-virus Symantec (-11,18% à 13,03 dollars) a déçu avec ses ventes et livré des prévisions financières inférieures aux attentes.
ExxonMobil, qui avait soutenu le Dow Jones à l'ouverture, a finalement perdu 0,94% à 60,34 dollars. Le géant pétrolier a quasiment doublé son bénéfice du deuxième trimestre sur un an, à 7,560 milliards de dollars, un chiffre plus élevé qu'attendu. Mais son chiffre d'affaires, pourtant au delà des 92 milliards de dollars est inférieur aux estimations des analystes.
La société de biotechnologies Genzyme a gagné 2,64% à 69,79 dollars. Selon le Wall Street Journal et le New York Times, le conseil d'administration du laboratoire français Sanofi-Aventis a donné son feu vert à la direction du groupe pour qu'elle lance une offre sur la société, à environ 70 dollars par action. Cela valoriserait le groupe à près de 20 milliards de dollars.
Le loueur de voitures Dollar Thrifty est monté de 2,05% à 49,68 dollars. Son concurrent Avis (+7,22% à 11,88 dollars) offre 1,33 milliard de dollars pour le racheter (46,50 dollars par action), soit plus que Hertz (+2,09% à 11,23 dollars).
Oracle a perdu 2,39% à 23,70 dollars. Le ministère de la Justice américain a porté plainte pour surfacturation contre l'éditeur de logiciels professionnels, qui pourrait être condamné à de lourdes pénalités.