La Bourse de Paris a terminé mardi en hausse (+0,83%), dans un marché dopé par l'envolée des valeurs bancaires malgré une déception liée au moral des ménages américains.
L'indice vedette a gagné 30,22 points à 3.666,40 points, dans un volume d'échanges fourni de 4,725 milliards d'euros.
Francfort a progressé de 0,21%, Londres de 0,27% et l'Eurostoxx 50 de 0,95%.
Déjà soutenues lundi par les résultats des tests de résistance pratiqués sur 91 banques en Europe, les valeurs bancaires ont de nouveau été à l'honneur mardi et se sont littéralement envolées, gagnant pour certaines plus de 10%.
Un bond lié aux annonces du comité de Bâle chargé de l'élaboration des nouvelles normes prudentielles du secteur bancaire au niveau international.
Ce comité a annoncé lundi soir qu'il prévoyait des aménagements réglementaires moins contraignants que prévu, proposant des évolutions qui devraient favoriser les établissements français.
Le comité de "Bâle a été moins virulent que pouvaient le craindre les marchés", a indiqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
En particulier la réglementation "est beaucoup moins méchante sur le calcul des fonds propres, surtout pour ce qui concerne les banques mutualistes", ce qui profite au Crédit Agricole (+10,14% à 10,62 euros), a-t-il mis en évidence.
Société Générale a terminé en tête du CAC 40 (+10,59% à 44,22 euros), suivi non loin par Dexia (+8,10% à 3,89 euros).
De son côté, BNP Paribas qui avait moins souffert en Bourse que ses consoeurs a progressé de 5,49% à 53,80 euros.
Malgré le dynamisme des bancaires, le marché parisien a été refroidi dans l'après-midi par des statistiques américaines moins bonnes que prévu, notamment la confiance des consommateurs américaines en juillet. Il s'est ainsi nettement replié alors qu'il flirtait auparavant avec les 3.700 points.
Sur le front des valeurs, EDF a grimpé de 2,06% à 32,23 euros, après avoir reçu deux offres finales pour racheter son réseau de distribution d'électricité au Royaume-Uni, selon l'agence Dow Jones Newswires.
A l'inverse, Danone a souffert (-4,24% à 44,33 euros) terminant en queue d'indice.
LVMH a perdu 2,91% à 92,26 euros et Vinci a pris 0,36% à 37,68 euros avant respectivement la publication de leur résultat et chiffre d'affaires du premier semestre après Bourse.