Le groupe informatique IBM, le fabricant de composants électroniques Texas Instruments et le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson ont baissé mardi à la Bourse de New York en raison de ventes trimestrielles décevantes, mais Apple a bondi avant ses résultats.
Le fabricant de l'iPhone (+2,72% à 252,26 dollars), qui devait publier ses résultats après la clôture, a emmené le secteur technologique en fin de séance, les investisseurs anticipant un bon deuxième trimestre.
En revanche, IBM, poids-lourd du Dow Jones, a lâché 2,50% à 126,55 dollars. Il a annoncé un profit de 3,386 milliards de dollars au deuxième trimestre, et relevé ses prévisions annuelles, mais le chiffre d'affaires de 23,7 milliards a déçu.
Le groupe de pharmacie et de produits d'hygiène Johnson and Johnson (-1,66% à 58,58 dollars) a lui aussi publié un bénéfice conforme aux attentes à 3,449 milliards de dollars et un chiffre d'affaires décevant à 15,33 milliards de dollars.
Le bénéfice de Texas Instruments (-3,05% à 24,77 dollars) est conforme aux attentes, à 769 millions de dollars, mais les ventes, pourtant en hausse de 42% sur un an, sont en-deçà des estimations.
La banque d'affaires Goldman Sachs, en forte baisse en début de séance, a finalement gagné 2,22% à 148,91 dollars. Son bénéfice net a chuté de 83% sur un an, mais reste meilleur que prévu hors exceptionnel.
Le spécialiste de la boîte hermétique, Tupperware, a plongé de 7,60% à 39,98 dollars après avoir publié un bénéfice décevant.
En revanche, le groupe de boissons et snacks Pepsico (+4,32% à 64,73 dollars) a dépassé les attentes du marché avec son bénéfice hors exceptionnel comme ses ventes, tout comme le publicitaire Omnicom (+2,72% à 36,97 dollars) ou le constructeur de motos Harley-Davidson (+13,64% à 26,83 dollars).
La compagnie aérienne United Airlines, passée pour la première fois dans le vert en trois ans, a vu son titre bondir de 4,82% à 22,20 dollars.
En dehors des résultats, le fabricant informatique Dell a perdu 0,60% à 13,36 dollars. Il a conclu un accord pour acheter une jeune société californienne, Ocarina Networks, spécialisée dans l'"optimisation" du stockage de données. Les termes financiers de la transaction n'ont pas été précisés.