Les marchés actions européens sont attendus en hausse, soutenus par des bonnes nouvelles en provenance des Etats-Unis. La puissante banque d'affaires américaine Goldman Sachs a réglé son litige avec la SEC moyennant le paiement de 550 millions de dollars tandis que BP est parvenu à circonscrire provisoirement la fuite de pétrole dans le Golfe du Mexique. Par ailleurs, la réforme financière a été définitivement adoptée au Congrès, ce qui met fin à l'incertitude entourant cette loi par ailleurs mal acceptée par Wall Street. Sur le front des valeurs, BP devrait être particulièrement entouré.
L'analyse technique du CAC 40
Un problème technique nous prive de l'analyse technique. Nous vous prions de nous en excuser.
Les valeurs à suivre
CARREFOUR
Carrefour a réalisé un chiffre d'affaires de 24,921 milliards d'euros, en hausse de 6,3% au deuxième trimestre. Il recule de 1,1% hors essence et à magasins comparables. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre d'affaires de 24,778 milliards d'euros. En France, les ventes ont progressé de 2,7% à 10,41 milliards d'euros. Elles reculent de 0,1% hors essence et à magasins comparables.
PIERRE ET VACANCES
Pierre & Vacances a réalisé un chiffre d'affaires 316,40 millions d'euros, en recul de 1,7% au troisième trimestre, clos fin juin. Il recule de 0,4% à données comparables. Le chiffre d'affaires touristique s'est s'établi à 270,1 millions d'euros, en progression de 4,7% à données comparables. Le chiffre d'affaires du développement immobilier a atteint 46,3 millions d'euros, en repli de 22,2% à données comparables. Dans ce domaine, Les réservations se poursuivent à un rythme élevé avec un chiffre d'affaires TTC de 336 millions d'euros sur 9 mois, à comparer à 212 millions sur l'an dernier.
RIBER
Riber a enregistré pour le premier semestre 2010 un chiffre d'affaires en baisse de 26% à 4,4 millions d'euros, dont 1,5 million d'euros au titre du deuxième trimestre. « Deux systèmes supplémentaires ont été produits et seront livrés au second semestre pour un total de 4 millions d'euros (non inclus dans le CA du 1er semestre) », a précisé l'équipementier pour le secteur des semi-conducteurs. Ce dernier a souligné qu'il bénéficiait d'une excellente visibilité sur son activité au second semestre avec un carnet de commandes de 16,9 millions d'euros.
TECHNIP
Technip a annoncé que sa filiale à 100 % Duco avait remporté auprès de BP un contrat d'environ 14 millions d'euros pour le développement du champ Andrew. Ce champ est situé à 230 kilomètres au nord est d'Aberdeen (Royaume-Uni) en mer du Nord britannique, par des profondeurs d'eau de 100 à 120 mètres. L'ensemble des ombilicaux et des tubes thermoplastiques sera fabriqué par Duco dans son usine de Newcastle (Royaume-Uni). Le projet sera livré en 2011.
Les chiffres macroéconomiques
En zone euro, les investisseurs prendront connaissance à 11h de la balance commerciale pour le mois de mai.
Aux Etats-Unis, le marché attend à 14h30 l'indice des prix à la consommation pour le mois de juin puis à 15h55 l'ndice de confiance des ménages de l'université du Michigan pour le mois de juillet.
A 8h20, l'euro cote 1,2908 dollar.
Hier à Paris
D'abord hésitants, les indices actions européens ont plongé dans la perspective de l'ouverture négative de Wall Street. Les investisseurs ont mal accueilli la chute des indices d'activité de la Fed de New York et de la Fed de Philadelphie. Hier, la Fed avait révisé à la baisse ses prévisions croissance 2010. A la Bourse de Paris comme sur les autres places européennes, ce sont les valeurs défensives (Essilor, Carrefour et l'Oréal) qui ont le mieux résisté au repli des marchés. Le CAC 40 a terminé sur une perte de 1,41% à 3581,82 points. L'Eurotop 100 a cédé 1,01% à 2 169,57 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé la séance Les marchés actions américains ont terminé la séance de jeudi sur une note sable à la faveur d'un rebond en deuxième partie de journée. Les investisseurs ont salué deux bonnes nouvelles. En premier lieu, Goldman Sachs a conclu un accord avec la SEC mettant fin aux procédures à son encontre. La banque d'affaires était accusée de fraude dans la commercialisation de subprimes. Par ailleurs, BP a annoncé avoir mis un terme -provisoirement- à la fuite dans le golfe du Mexique. Le Dow Jones a clôturé en repli de 0,07% à 10 359,31 points. Le Nasdaq Composite a cédé 0,03% à 2249,08 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Tier 1 / Tier 2 : Depuis 1988, on distingue pour les banques deux grandes catégories de fonds propres, le tier 1 et tier 2, classés en fonction du type de risque qu'ils peuvent compenser pour calculer le ratio de solvabilité de la banque. Le tier 1 concerne les fonds propres dits de base, (actions ordinaires et certificats d'investissement, intérêts minoritaires.), le tier 2 désignant les fonds propres complémentaires (plus values latentes, provisions, titres participatifs.). Il existe également un tier 3, pour les fonds propres de troisième catégorie, qui couvrent les risques de marché. La définition généralement acceptée est celle du Comité de Bâle pour la surveillance bancaire, institution créée par les différentes banques centrales dans le dessein d'harmoniser les méthodes d'analyse et d'internationaliser les normes bancaires.