(AOF / Funds) - "Les obligations de long terme apparaissent chères du point de vue de la valeur fondamentale, même avec des hypothèses de politique monétaire et d'anticipations d'inflation très conservatives", note la publication mensuelle réalisée par les équipes de stratégie et de recherche économique d'Amundi Group.
"En cette période troublée, les obligations d'tat allemandes ont montré toute leur force de valeur- refuge. Comme chaque fois lors d'une crise, les investisseurs vendent les actifs à risque pour en acheter de moins risqués. D'une manière générale, on observe les mouvements entre les différentes classes d'actifs et l'exemple classique du phénomène de fuite vers la qualité fait référence à la vente d'actions pour l'achat d'obligations. Toutefois, cette crise relève pour la première fois d'un mouvement très marqué de fuite vers la qualité au sein des obligations souveraines européennes, en ligne avec la spécificité des troubles des tats", note le gestionnaire.
"La crise grecque est exemplaire puisque les taux allemands ont baissé une fois et demi voire deux fois plus que les taux français (selon les maturités), tandis que durant les épisodes de crise précédents il n'y a pas eu cette 'diversification géographique et l'ampleur de la baisse était en moyenne la même.