La Bourse de Paris était en baisse jeudi au cours des premiers échanges (-0,46%), dans un marché accusant le coup des dernières statistiques moroses en provenance de Chine et des Etats-Unis.
A 9H40 (07H40 GMT), l'indice vedette perdait 16,50 points pour s'inscrire à 3.616,48 points.
La fragilité de l'économie américaine et le ralentissement de la croissance en Chine pèsent sur l'appetit des investisseurs, souligne-t-on dans les salles de marché. Mais ces déceptions liées à la macroéconomie, peuvent être vite oubliées grâce à des résultats trimestriels d'entreprises meilleurs que prévu, ajoute-t-on.
Alcoa et Intel, deux grands groupes à avoir publié leurs chiffres trimestriels, ont déjà agréablement surpris le marché.
Le bon déroulement des différentes émissions obligataires en Europe est également un autre élément à prendre en compte comme soutien du marché, notent les analystes d'Aurel.
Plusieurs statistiques sont attendues ce jeudi, dont les premiers chiffres sur l'activité industrielle en juillet aux Etats-Unis, qui seront regardées avec grande attention par les investisseurs.
Parmi les valeurs dans le peloton de hausse on note Accor (+1,07% à 24,13 euros), dopé par la recommandation de JPMorgan à surpondérer le titre.
Les valeurs défensives, c'est-à-dire peu influencées par la conjoncture économique, étaient en hausse à l'image de Danone (+0,32% à 46,07 euros) et L'Oreal (+0,40% à 83,5 euros).
Après son fort rebond de mercredi, Dexia cédait 2,46% à 3,33 euros, BNP Paribas cédait 1,79% à 49,82 euros, la Société Générale abandonnait 1,81% à 37,95 euros et le Crédit Agricole 1,39% à 9,47 euros.
Le secteur bancaire attend avec impatience les résultats trimestriels de JP Morgan, première banque américaine à communiquer sur le trimestre qui vient de s'achever. La publication est prévue en pleine séance boursière parisienne à 12H30 (10H30 GMT).
Peugeot cédait 1,31% à 24,04 euros et Renault 1,33% à 34,61 euros. L'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) a annoncé jeudi que les ventes de voitures neuves dans l'UE ont chuté pour le troisième mois consécutif en juin, de 6,9% sur un an, du fait de la fin des primes à la casse et de la crise économique.