La Bourse de Paris inversait la tendance des premiers échanges et évoluait en baisse mercredi à la mi-séance, le CAC 40 perdant 0,42% dans un marché nerveux, marqué par la faiblesse des échanges et tiré vers le bas par les valeurs bancaires.
A 12H40 (10H40 GMT), l'indice vedette cédait 15,28 points à 3.622,48 points, dans un volume d'échanges très modéré de 860 millions d'euros, qui reflète la relative atonie des investisseurs en ce jour férié de fête nationale.
Fort de six séances consécutives clôturées en hausse, le marché parisien était resté bien orienté une partie de la matinée, porté par les résultats trimestriels du géant de l'aluminium Alcoa et du numéro un mondial des microprocesseurs Intel.
Ces derniers, qui ont ouvert aux Etats-Unis la saison de publications trimestrielles des grandes entreprises, avaient été jugés de bon augure et contribué mercredi à de nettes progressions sur les Bourses asiatiques (+2,71% à Tokyo), dans le sillage de Wall Street la veille.
Confortées par Intel, qui a fait état de résultats "historiques", les valeurs technologiques demeuraient parmi les plus fortes hausses de la cote parisienne, à l'image de STMicroelectronics (+2,05% à 6,90 euros), d'Alcatel-Lucent (+1,23% à 2,21 euros) ou, hors CAC 40, de Soitec (+3,20% à 8,51 euros).
En revanche, les valeurs financières décrochaient et plombaient l'indice: Société Général lâchait 1,99% à 38,71 euros, BNP Paribas 1,85% à 50,50 euros, Natixis 1,26% à 3,76 euros et Crédit Agricole 1,67% à 9,44 euros.
Habituées ces dernières semaines à de violentes variations au gré des rumeurs sur l'issue des "tests de résistances" européens, les bancaires souffraient de l'annonce du montant de la dette des banques espagnoles vis-à-vis de la Banque centrale européenne (BCE), jugé un record historique.
De son côté, Ubisoft affichait un important recul (-1,70% à 7,22 euros), venant tempérer la spectaculaire envolée de plus de 15% enregistrée la veille après la divulgation d'un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 93%.
CGG Veritas continuait de s'enfoncer (-2,30% à 16,15 euros), après l'abaissement par les analystes de Nomura de leur recommandation sur le titre à "réduire", contre "neutre" auparavant.