Les marchés européens ont fluctué autour du point d'équilibre tout au long de la matinée, et connaissaient un léger recul à la mi-séance. Les investisseurs se montrent prudents à l'approche des premières publications du deuxième trimestre. C'est encore l'américain Alcoa qui devrait dévoiler ses chiffres le premier ce soir, après la clôture des marchés. Le secteur bancaire fait l'objet de prises de bénéfices après le RALLYE de la semaine dernière. Peu avant 12h30, les indices CAC 40 et FTSE Eurotop 100 reculaient respectivement de 0,11% à 3 550,63 points et de 0,20% à 2 142,20 points.
BP grimpe de 6,69% à 389,20 pence à Londres, soutenu par la spéculation autour d'un éventuel rapprochement avec le géant américain Exxon Mobil. Le cours de la compagnie pétrolière britannique est désormais 24% supérieur à celui qui était le sien à son plus bas, le 25 juin. Mais l'action affiche encore une baisse de 42% depuis le 20 avril, jour de l'explosion de la plateforme dans le Golfe du Mexique. Selon le "Sunday Times", la société texane aurait reçu l'autorisation de Washington pour éventuellement lancer une offre sur la compagnie britannique.
En hausse de 2,53% à 40,79 euros, Zodiac Aerospace signe l'une des plus fortes progressions de l'indice SBF120, soutenu par son refus de fusionner avec Safran. Mardi dernier, Safran avait proposé un "rapprochement industriel" entre les deux équipementiers aéronautiques, basé principalement sur un échange de titres, mais sans avancer d'éléments de valorisation. Dimanche, le conseil de surveillance de Zodiac a rejeté à l'unanimité la proposition, soulignant l'absence de synergies. Fort d'un actionnariat de référence très lié, Zodiac a rejeté fermement l'hypothèse d'une OPA hostile de Safran.
Teleperformance (-3,43% à 19,99 euros) affiche la plus forte baisse de l'indice sbf 120 alors que le gouvernement étudie un plan visant à lutter contre la délocalisation des centres d'appels. Selon le « Parisien », les pouvoirs publics envisagent quatre scénarios : surtaxer les appels provenant des sites implantés à l'étranger, favoriser financièrement les entreprises n'y ayant pas recours, obliger les entreprises publiques à avoir leurs centres d'appels en France et dresser la liste des mauvais élèves.
Les chiffres macroéconomiques
Le déficit des comptes courants s'est établi en France à 4,5 milliards d'euros en mai, après 2,9 milliards en avril, en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé lundi la Banque de France
A la mi-séance, l'euro cote 1,2560 face au dollar américain.