(AOF / Funds) - Les dépenses des ménages progressent sous l'effet de l'amélioration de la situation du marché du travail et de la croissance du crédit. La confiance demeure par ailleurs à un niveau élevé et permet une forte hausse de l'investissement privé. La croissance pourrait atteindre 9 % au deuxième trimestre et s'établir à 6,5 % pour l'année 2010. L'inflation devrait toutefois dépasser largement l'objectif de 4,5 % et la Banque centrale du Brésil sera vraisemblablement conduite à relever ses taux, comme elle l'a déjà fait en avril dernier.
Les investissements directs ne permettent plus de couvrir entièrement le déficit courant depuis le début de l'année. Celui-ci devrait continuer à se creuser en raison de la hausse de la demande intérieure. « La combinaison d'un déficit extérieur en hausse, d'une dépendance accrue aux flux de capitaux et d'éventuels remous politiques à l'occasion des élections présidentielles au mois d'octobre accroîtra la volatilité du marché des changes et pourrait limiter l'appréciation du real, » expliquent les économistes du Crédit Agricole.