Les futures sur indices prédisent une ouverture en ordre dispersé à Wall Street. Les investisseurs restent prudents après la publication hier d'une baisse plus forte que prévu de l'indice ISM des services au mois de juin. Depuis plusieurs semaines, les publications économiques des Etats-Unis ressortent quasiment toujours inférieures aux attentes du marché. Une demi-heure avant l'ouverture de la séance, les futures sur indices nasdaq 100 et S&P 500 évoluaient respectivement en baisse de 0,10% à 1 732,75 points et en hausse de 0,03% à 1 024,50 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé en petite hausse en dépit du recul plus fort que prévu de l'indice ISM des services au mois de juin. Ces derniers jours, les chiffres économiques sont ressortis presque systématiquement inférieurs aux attentes, entraînant de fortes baisses du marché. Le rebond du jour s'explique largement par les rachats à bon compte après le plongeon connu ces deux dernières semaines. Le Dow Jones a gagné 0,59% à 9743,62 points. Le nasdaq composite a clôturé sur un gain de 0,1% à 2093,88 points.
Les chiffres macroéconomiques
Aucun indicateur d'importance n'est attendu aujourd'hui à Wall Street.
Les valeurs à suivre
LOCKHEED MARTIN
Lockheed Martin a décroché un contrat de 522 millions de dollars portant sur la construction de 42 chasseurs F-35, a annoncé le Pentagone. Le département américain de la Défense a précisé que ce contrat a pour échéance le mois de mai 2011.
MICROSOFT
Microsoft pourrait procéder à des suppressions d'emplois cette semaine selon des sources de presse. L'éditeur de logiciels, qui emploie 88 596 salariés, doit présenter ses résultats le 22 juillet. Microsoft avait annoncé en janvier 2009 les premières suppressions d'emplois de son histoire, au nombre de 5 000 postes.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ism (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.