Les futures sur indices prédisent un léger rebond des marchés européens après la forte chute enregistrée hier. Les rachats à bon compte devraient être favorisés par les rachats à bon compte. Le secteur minier devrait par ailleurs être à l'honneur, alors qu'un accord a été convenu avec l'Australie sur une taxe applicable aux bénéfices des groupes installés dans ce pays. A suivre également, le secteur bancaire, alors qu'aucun établissement allemand ne semble en danger selon les sources de Reuters, après la réalisation de stress tests.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'une bougie noire avec un corps de 40 points et deux mèches identiques. C'est la 8eme bougie sur les 9 dernières séances qui traduit une force des vendeurs. De plus, le support majeur à 3350 points a été rompu dans la dernière heure de cotation dans un volume respectable. Après plus de 400 points perdus en ligne droite sans consolidation intermédiaire, le bureau DayByDay prend un biais neutre : nous sommes actuellement dans l'excès final de l'impulsion. Un test du dernier point bas à 3287.57 points est possible mais il faut plutôt s'attendre à une temporisation vers 3447 points pour les jours à venir.
Les valeurs à suivre
DREAMNEX
Dreamnex a annoncé que le solde du dividende 2009, approuvé par l'assemblée générale du 19 mai, sera mis en paiement soit 1,45 euro par action, sera mis en paiement le 8 juillet 2010, Le détachement du coupon est programmé le 5 juillet 2010. Après l'acompte de 1,01 euro versé en janvier, le dividende total versé au titre de l'exercice 2009 ressortira ainsi à 2,46 euros correspondant à 66% du résultat net du dernier exercice et "confirmant la politique de distribution volontariste menée par la société depuis son introduction en Bourse", selon le communiqué du groupe.
HOLOSFIND
L'assemblée générale des actionnaires de Referencement.com a approuvé le changement de dénomination sociale du groupe, de « Referencement.com » en « HolosFind » avec effet immédiat. "Pour fêter son quinzième anniversaire, le Groupe adopte un nom qui reflète sa stratégie de développement à l'international ainsi que la richesse de son offre transversale en marketing digital et Internet mobile", a déclaré le spécialiste du marketing digital et de l'Internet mobile.
JCDECAUX
JCDecaux a remporté à la suite d'un appel d'offres, le contrat de mobilier urbain des villes de Tours (136 500 habitants) et Joué-les-Tours (36 500 habitants) ainsi que du SITCAT (Syndicat Intercommunal des Transports en Commun de l'Agglomération Tourangelle) pour une durée de 15 ans. Ce contrat représente un total de 958 faces publicitaires. Les mobiliers installés sont les oeuvres d'architectes ou de designers de renom comme Lord Norman Foster et Philip Cox ou des créations JCDecaux.
SANOFI-AVENTIS
Sanofi-Aventis pourrait se livrer à l'acquisition d'une société américaine d'une valeur d'au moins 20 milliards de dollars selon les informations de Bloomberg. Le directeur général du groupe pharmaceutique aurait informé le conseil d'administration de cette éventuelle acquisition cette semaine lors d'une réunion extraordinaire. Bloomberg avertit toutefois que le dossier serait loin d'être bouclé : un accord devrait encore être trouvé avec la société en question. Mercredi, Sanofi-Aventis a annoncé le rachat de l'américain TargeGen pour 560 millions de dollars.
Les chiffres macroéconomiques
11h
Prix à la production au mois de mai / ZONE EURO
11h
Chômage pour le mois de mai / ZONE EURO
14h30
Emploi et taux de chômage pour le mois de juin / ETATS-UNIS
16h
Commandes à l'industrie en mai / ETATS-UNISPeu avant l'ouverture, l'euro cote 1,2499 face au dollar américain.
Hier à Paris
Nouvelle rechute des marchés européens ce jeudi, sur fond de regain d'inquiétudes sur la santé de l'économie mondiale. Après une première déception avec l'indice PMI de l'activité industrielle chinoise, les statistiques économiques décevantes de l'Europe et des Etats-Unis ont enfoncé le clou. Le secteur manufacturier de la zone euro a enregistré sa plus faible croissance depuis quatre mois en juin, et les chiffres américains ont déçu sur le front de l'emploi, du logement et de l'activité manufacturière. Le CAC 40 a perdu 2,99% à 3 339,90 pts et l'Eurotop 100 a glissé de 2,43% à 2 034,92 pts.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont enregistré jeudi leur quatrième séance consécutive de baisse sur fond d'indicateurs économiques dégradés. La baisse de l'indice ISM du secteur manufacturier a notamment été mal accueilli par les investisseurs, alors qu'il a touché en juin son niveau le plus bas depuis décembre. La fin de la séance a toutefois été marquée par les rachats à bon compte, évitant à la bourse new-yorkaise un repli plus important. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont chuté respectivement de 0,42% à 9 732,53 points et de 0,37% à 2 101,36 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ISM (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "Report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.