La Bourse de Paris restait en baisse mardi en milieu d'après-midi, cédant 1,25%, dans un marché incapable de trouver des éléments de soutien dans un ENVIRONNEMENT toujours très morose.
A 15H50 (13H50 GMT), l'indice vedette cédait 43,30 points pour s'inscrire à 3.3370,42 points dans un volume d'échanges de 2,27 milliards d'euros.
Bien que certaines valeurs soient manifestement sous-évaluées, les investisseurs évitaient de se positionner à l'achat, signifiant ainsi leur manque de confiance dans le marché des actions et leur aversion au risque, soulignait-on dans les salles de marché.
Preuve de cette méfiance, l'or, valeur refuge par excellence, atteignait un plus haut historique dépassant pour la première fois 1.250 dollars l'once
La Bourse a notamment été pénalisée mardi matin par un communiqué de l'agence de notation Fitch indiquant que la Grande-Bretagne avait un "formidable" défi à relever pour ajuster ses finances publiques.
A partir de ce communiqué, les craintes des investisseurs sur l'état des finances publiques en Europe ont à nouveau repris le dessus. L'ouverture en hausse de Wall Street n'a pas apporté de soutien.
Les valeurs défensives comme Essilor (+0,76% à 47,36 euros), L'Oréal (+0,11% à 75,52 euros) tiraient leur épingle du jeu. Les groupes favorisés par la baisse de l'euro étaient également bien orientés: EADS, qui a par ailleurs remporté un très gros contrat de 11,5 milliards de dollars auprès de la compagnie Emirates, gagnait (+0,34% à 16,2 euros), LVMH (+0,40% à 87,13 euros), Safran (+0,23% à 22,12 euros).
Les valeurs industrielles et technologiques affichaient des reculs marqués: Valeo perdait 2,23% à 23,47 euros et Peugeot 2,01% à 19,75 euros.