La Bourse de Paris a terminé mardi en baisse, le CAC 40 perdant 0,98%, dans un marché déprimé par les difficultés de la zone euro et toujours inquiet des problématiques de dette souveraine.
L'indice vedette a perdu 33,36 points à 3.380,36 points dans un volume d'échanges de 3,971 milliards d'euros.
Le marché parisien a une nouvelle fois été marqué par des craintes sur la solvabilité de certains pays et par des inquiétudes sur les dettes souveraines.
Un communiqué de l'agence Fitch a ravivé mardi les craintes des opérateurs en indiquant que la Grande-Bretagne avait un "formidable" défi à relever pour ajuster ses finances publiques.
Même si l'agence de notation n'envisage pas d'abaisser la note du pays, qui doit présenter un budget d'urgence le 22 juin, son rapport a rappelé les difficultés structurelles de la Grande-Bretagne.
En outre, Bruxelles a fait part mardi d'inquiétudes concernant les statistiques économiques fournies par la Bulgarie, membre des 27 mais pas de la zone euro, et envisage d'y envoyer "prochainement" une mission d'enquête.
Ces diverses déclarations sont "d'une grande maladresse", a jugé Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities, et contribuent à la désaffection des investisseurs pour les actifs risqués.
Cette défiance a été manifeste alors que le cours de l'or a atteint mardi un niveau historique, au dessus de 1.250 dollars l'once.
Les valeurs bancaires ont souffert: BNP Paribas a perdu 2,83% à 41,48 euros, Crédit Agricole 2,23% à 8,02 euros et Société Générale 2,16% à 30,33 euros.
EDF, un des poids lourds de la cote, a reculé de 3,31% à 33,62 euros, enregistrant la plus forte baisse du CAC 40.